Le troisième album solo de la musicienne et artiste sonore japonaise basée à Paris, enregistré dans un ancien réservoir d'eau à Berlin, un bâtiment à l'architecture et à l'acoustique singulières. Inspirée par l'histoire de ce bâtiment du XIXe siècle découvert par hasard lors de ses séances d'enregistrement, Tomoko Sauvage y a repoussé les limites du système de « synthétiseur naturel » qu'elle développe en combinant eau, hydrophones et bols en verre ou en céramique, expérimentant des potentialités inédites.
Musicienne et artiste sonore japonaise installée à Paris,
Tomoko Sauvage (née à Yokohama) travaille depuis plusieurs années avec des
waterbowls composés d'hydrophones (des micros sous-marins) plongés dans des bols en porcelaine, de tailles variées, remplis d'eau. Les gouttes, les vagues et les bulles avec lesquelles elle joue résonnent dans les bols et provoquent des feed-back (larsen) formant des drones ondulants et des harmoniques naturels au gré de la résonance du lieu. Cette trame électro-aquatique tient un équilibre délicat entre contrôle et aléa, ordre et désordre, éphémère et répétition... Son travail se réalise dans des formes variées : performances de longue-durée, installations sonores, compositions aux collaborations musicales et chorégraphiques.
Tomoko Sauvage s'est produite en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et au Japon, en solo ou en collaboration avec
Momus, MC Schmidt (Matmos),
Gilles Aubry, André Gonçalves... Son travail est édité chez and/OAR,
Aposiopèse, Dokidoki,
Shelter Press...
En 2011, Tomoko Sauvage a conçu une nouvelle série de bols en porcelaine lors de sa résidence à La Pommerie en collaboration avec le CRAFT, Centre Recherche de Céramique à Limoges.