Le septième volume du « Biennale-Bouquin » (BB) ou « ALBUMANACH » (publication bisannuelle) de Julien Blaine, recueil de poésies lyriques et épiques, d'expérimentations visuelles et typographiques, de témoignages sur des performances et déclarations, de carnets de voyages, etc., de 2024 à 2025.
Cette harangue poétique, écrite d'un souffle le 8 mars 2016, participe au présent aux mouvements de colère pré-insurrectionnels nés de Nuit Debout. Avec une postface de Bernard Noël (nouvelle édition).
Dans ce livre tête-bêche, Impossessions primitives d'Amandine André, texte identifiable comme poétique, va à la rencontre de L'Anti-Terre du philosophe Frédéric Neyrat, ouvrant singulièrement le champ des possibles et de la pensée.
Le sixième volume du « Biennale-Bouquin » (BB) ou « ALBUMANACH » (publication bisannuelle) de Julien Blaine, recueil de poésies lyriques et épiques, d'expérimentations visuelles et typographiques, de témoignages sur des performances et déclarations, de carnets de voyages, etc. Ou comment le poète total se réinvente dans le présent au jour - au mois - à l'année - au siècle...
Jeune marseillais d'origine prolétaire (son père est carrossier), Robert Cantarella décide de suivre les cours d'Antoine Vitez à Paris, au Théâtre national de Chaillot. Très vite des questions se posent, dont certaines resteront ouvertes ; entre autre, que cache les mots « théâtre » et « mise en scène »?
Réédition du premier livre de Charles Pennequin, un long texte-fleuve dans lequel l'écriture de l'auteur se caractérise par des répétitions obsédantes, un rythme haletant, une alliance de mouvement introspectif et d'éléments prosaïques, une mise en scène de la profération.
Ce dernier livre en date – d'une suite de dix volumes commencée avec Léman en 1990 – reprend et redistribue les éléments d'une enquête dont le matériau principal est autobiographique. L'auteur restitue un imaginaire « d'enfance » qu'il écrit pour tenter poétiquement de le comprendre, et ne pas cesser de « devenir ».
Virginia Woolf et Valerie Solanas ont suscité une rêverie. A partir de là, un texte s'est déplié en formules glissantes et références furtives qui ont implosé parfois en signes graphiques et visuels.
Avec une écriture qui se construit dans une écoute sensible du présent, Matinées sans police restitue un rapport au monde où l'intime et l'extime s'affirment dans toutes leurs dimensions politiques.
Un essai transthéorique : Arnaud Labelle-Rojoux explore les arcanes du devenir-culte des artistes à travers une vaste série kaléidoscopique de portraits de plasticien·ne·s, de cinéastes, d'écrivain·e·s, de musicien·ne·s ou encore d'architectes « banni·e·s », de William S. Burroughs à Jean-Luc Godard en passant par John Cage.
Dans un lyrisme asséché, comme accidenté, Virginie Lalucq creuse une langue pour témoigner des personnes qui affrontent la maladie et la mort ; de ces grand.e.s vivant.e.s qui nous entourent, qui ne peuvent plus ni écrire ni rien faire car rongé.e.s par la maladie et abandonné.e.s par leur corps…
Ces textes, écrits en 1976, témoignent de la singularité poétique de F.J. Ossang, sorte de syncrétisme entre la fin de la queue de comète surréaliste, la contre-culture Beat (son amitié avec Claude Pélieu, qui signe ici la préface, en atteste) et l'énergie nihiliste punk (que l'on retrouve dans la musique du groupe MKB Provisoire initié par Ossang), mais également dans son cinéma.
Une revue d'interventions poétiques, critique et politique, internationale (au sommaire du 5e numéro de la grande revue annuelle d'Al Dante : trois textes de Seloua Luste Boulbina, Pierre Chopinaud et Jacques Rancière – sur « les frontières de la fiction » –, une micro-anthologie sur la poésie de très jeunes poéte.sse.s haïtien.ne.s, un dossier important par le collectif « Exilé.e.s », constitué d'auteur.e.s, artistes et chercheur.e.s principalement tunisien.ne.s, et, parmi les artistes invités, des interventions inédites de Jean-Luc Moulène, Paul-Armand Gette et Hervé Ficher...).
La poésie pratiquée comme incendiaire du réel : une enquête poétique sur le désir, l'amour et la masculinité sous la forme d'une constellation de textes, de dessins et photographies.
Une suite de prélèvements effectués, chaque 24 avril, durant quatre-vingt-sept ans, à partir des sources les plus diverses (articles de presse, émissions de télévision, sorties de livres et de films, discours…) : une masse d'informations qui fait, de l'infime à l'impérieux, l'histoire d'un pays.
La suite, posthume et presque achevée, du poème-fleuve initié en 2020 par Jean-Luc Parant, qui interroge notre être au monde avec une liberté à la fois nouvelle et atemporelle.
Un panorama de la performance et de l'art-action en Grèce, depuis ses origines jusqu'aux pratiques les plus contemporaines, qui révèle toute la singularité de la scène artistique grecque.
Un long poème narratif ponctué de 12x2 dessins, montage d'énoncés et de notations dans lequel une poétesse (grosse et vieille) tient une sorte de journal où s'articule la destruction du corps privé à celle du corps social.
Sans doute l'un des textes les plus importants sur les poésie hors-livre, à la fois somme documentaire et manifeste pour souligner le rôle majeur que la poésie et les poètes ont occupé et occupent dans l'ensemble des transformations qui ont bouleversé le champ de l'art contemporain.
Le second volet de la trilogie poétique de José Vicente Anaya, profondément porteuse des traces du mouvement infraréaliste, fondé à Mexico dans les années 1970, mêlant étroitement vers et prose, s'inscrit sous le signe d'une expérimentation formelle enracinée dans la vie du poète et de son errance du nord au sud du Mexique.
Rilke Shake – déclinaison humoristique du milkshake – convoque une partie de la bibliothèque de l'auteure (Mallarmé, Ezra Pond, Gertrude Stein, etc.) dans des scénettes poétiques tour à tour cocasses, burlesques, absurdes… À la fois triviale et érudite, cette poésie effrénée explose d'images de fêtes – et de lendemains de fêtes –, de flashs de la rue, et de rappels du Brésil.
Un texte de l'un des auteurs les plus inventifs de la nouvelle scène poétique, morcelé par le travail, la douleur, l'enfance et la perte, composé de trois séquences générant chacune leur handicap à exprimer l'économie comme aliénation de la vie.
Le recueil de poèmes de l'écrivaine brésilienne, réécrit en français, dans un processus qui inclut traduction et recréation, mêle avec délicatesse, ingéniosité et grande cohérence une recherche sur la relation entre le langage et Eros, des réflexions personnelles, des références culturelles foisonnantes et des questionnements philosophiques.
Le motier (comme on dit herbier, ou oisier) est la continuation par tous les moyens d'une poésie élémentaire qui – des poèmes métaphysiques aux fables en passant par les typographies – développe toujours et encore de nouveaux dispositifs poétiques pour restituer le monde.
Un voyage poétique à travers les espaces anxieux de la mémoire, explorés ici par l'une des voix les plus puissantes de la poésie méditerranéenne de sa génération.
Ahmed Slama raconte d'expérience, du dedans, la vie d'un migrant, avec ses rapports à l'administration, à l'autre, à soi – avec la solitude, le temps suspendu, l'errance.
Loin des habituels écrits humanistes et lénifiants, l'auteur invente une nouvelle langue pour mettre à nu toutes les dimensions humaines et politiques de cette séquence de sa vie.
En 132 fragments, Malo suivie publie le désir d'un homme, le Regardeur-Percevant, pour une femme dite Malo, formulant le manque et l'attrait par le moyen de l'esquisse.
Cette anthologie regroupe quelques-un.e.s des auteur.e.s les plus emblématiques de la modernité poétique brésilienne, dans son amplitude la plus large et la volonté intraitable d'en révéler l'incessante réinvention.
À travers une exposition ready made d'œuvres fabriquées par des animaux, le poète Julien Blaine offre une vision aussi comique que tragique du monde de l'art, tout en essayant d'« établir une communication entre le monde perdu et le monde contemporain ».
Un texte décliné sous forme d'axiomes, de corollaires ou de propositions, comme une accumulation de tableaux construits au fil des mouvements sociaux, et avec les mots des autres (Marcel Proust, Jonathan Crary, Nathalie Quintane, Chrysippe, Karl Marx, Marie José Mondzain, Mario Tronti, etc.), pour mettre en question les gestes qui fabriquent du récit.
Par le biais d'un message d'amour, l'écrivain convoque les souvenirs et les lieux de sa propre enfance et exprime, tout en suggestion, une pensée pessimiste et douloureuse d'une Tunisie à la dérive, qui offre actuellement, à sa jeunesse, un devenir sombre – tout en espérant que la lumière revienne.
Le cinquième volume du « Biennale-Bouquin » (BB) ou « ALBUMANACH » (publication bisannuelle) de Julien Blaine, recueil de poésies lyriques et épiques, d'expérimentations visuelles et typographiques, de traductions de gravures préhistoriques, de témoignages sur des performances et déclarations, de carnets de voyages, etc.
Un abécédaire des lieux communs du langage journalistique, auxquels sont confrontés les mots de poètes, écrivains et philosophes, comme autant d'outils de résistance. L'appareillage de notes vient, de façon singulière, apporter une touche fictionnelle à cet ouvrage unique (nouvelle édition révisée).
Une revue de poésie critique et politique (au sommaire du 4e numéro de la grande revue annuelle d'Al Dante : Leslie Kaplan, Rothenberg, arts et positions critiques, une anthologie de la poésie contemporaine d'Amérique Centrale, un catalogue de poésie visuelle, un dossier sur le groupe de poésie concrète brésilien Noigandres, de nouvelles traduction de William Blake par Jean-Jacques Viton, des chantiers poétiques...).
Le cinquième et dernier volet du cycle des Matériologies de Michel Surya, commencé en 1999 : la littérature et la pensée à l'épreuve de la viralité pandémique.
Interférences est composé de trois séries de poèmes, construits comme des photographies textuelles. Le matériau de cette poésie croise souvenirs collectifs (manifestations contre la guerre du Golfe...), actualité sociale et inserts intimistes, dans une logique de télescopage et/ou de brouillage des données.
Vincent Lafaille réinvente une poétique construite sur le rythme hésitant de la marche, dans un récit fragmenté qui s'inscrit dans le temps des
mouvements sociaux (de 2016 à 2020) où se pose la question de comment réinvestir nos villes et nos vies – notre présent.
Cet ouvrage regroupe quelques-uns des auteurs les plus représentatifs de la modernité poétique saoudienne, dans son amplitude la plus large. Traduit par le poète tunisien Moëz Majed, il constitue la première anthologie de poésie contemporaine d'Arabie saoudite à paraître en langue française.
La première publication en français du poète et critique saoudien, l'une des voix les plus singulières et écoutées du pays, comptant parmi les principaux représentants d'une génération d'écrivains qui a imposé des réformes importantes dans l'espace poétique saoudien.
Poète de la délicatesse et de la rigueur, Ghassan Alkhunaizi n'est pas un auteur prolifique – ce qui rend sa poésie d'autant plus précieuse et exigeante. Une voix de la poésie saoudienne qui gagne à être connue au-delà des frontières de sa langue d'écriture.