Un texte décliné sous forme de définitions, d'axiomes, de propositions, de démonstrations, de corollaires et de scholies, comme une accumulation de tableaux pour mettre en question les gestes qui fabriquent du récit.
Du concept de féerie se décline sous formes d'axiomes, de corollaires ou de propositions. Son écriture ne se veut ni conceptuelle ni féerique. Elle se construit au fil des mouvements sociaux, et avec les mots des autres (Marcel Proust, Kaspar Hauser, Florent Coste, Jonathan Crary,
Nathalie Quintane, Chrysippe, Karl Marx, Marie José Mondzain, Mario Tronti, Anne Parian, etc.).
Des syntagmes ramassés, volés comme du bois mort et déformés selon une visée pragmatique : quels gestes fabriquent du récit, de la contre-fiction orientée vers le dehors, une projection de nos formes de vie ? Magie littérale ou image dialectique : quelle féerie pourrait – au ras du sol – produire de la praxis ?
« Fastueux poèmes que nous propose Benjamin Fouché pour son premier recueil, où le poème se fait doublement réflexif, étroitement lié aux luttes politiques. »
Ahmed Slama,
Litteralutte
«
Du concept de féerie est un texte qui s'attache à déconstruire le simulacre du discours normé par le renversement de sa dimension aliénante. Ce faisant, il déploie une autre voie du merveilleux, qui emprunte à la parodie et l'essai, autre voie en ce qu'elle manifeste l'inanité du cela-va-de-soi de ces histoires que l'on se raconte pour assurer l'arbitraire du progrès et de l'Histoire. »
Rodolphe Perez,
Zone Critique
Né en 1981 à Fontainebleau, Benjamin Fouché vit et travaille dans la banlieue nord de Paris. Il a publié dans différentes revues papier ou en ligne (Sitaudis, L'Intranquille, La vie manifeste, Lundi matin, Hector…) divers textes marqués par les luttes sociales entre 2016 et 2020.