Une introduction concise à l'œuvre de l'artiste et photographe new-yorkais Jack Pierson comprenant photographies, collages, sculptures de mots, etc., à travers quatre décennies.
Publiée à l'occasion de la dixième présentation personelle du travail de Pierson avec Regen Projects, Los Angeles, cette publication en couleur illustre des œuvres produites pendant plus de 35 ans de pratique multidisciplinaire de l'artiste. Organisée comme une installation poétique, antichronologique et accomplie qui suit l'œuvre diverse mais idiosyncrasique de Jack Pierson, l'exposition et la publication offrent un parcours singulier dans la carrière de l'artiste. Avec une nouvelle contribution d'Evan Moffitt qui examine l'œuvre de l'artiste en relation avec les épopées culturelles queers des années 1990, une conversation entre l'artiste et Andy Campbell et un essai de Bruce Benderson, Less and more apporte un éclairage sans précédent sur l'œuvre de Pierson.
Publié suite à l'exposition éponyme à la galerie Regen Projects, Los Angeles, en 2021.
Pendant ses études au Massachusetts College of Art à Boston, Jack Pierson
(né en 1960 à Plymouth, vit et travaille à New York et la Californie du Sud)
a formé avec d'autres
artistes
photographes, dont
Nan Goldin, le
groupe dit des «
Cinq de Boston ». Il a adopté une démarche transdisciplinaire
qui couvre un large éventail de techniques, depuis la photographie jusqu'à
l'installation en passant par le
dessin
mural, la
peinture, la
sculpture, l'assemblage de
lettres et le
dessin. On a
souvent comparé ses photographies aux clichés d'un
road movie, ces
mots à des notes de voyage dans la course au bonheur propre à la culture
américaine.
Les sujets qu'il préfère appartiennent tous au quotidien d'un artiste
contemporain : des fragments de
paysages
urbains, des natures mortes aux objets ordinaires, des nus fort marqués par
l'
érotisme homosexuel, des
mots évocateurs élaborés en
collages
ou représentés en néon. Loin de vouloir décliner les formules figées de
l'imagerie de l'
American dream, cependant, l'artiste s'attache à leur revers
émotif, à ce qu'il appelle « le drame inhérent à la recherche du
glamour ».