Rassemblant les œuvres de Sarah Abu Abdallah de 2012 à 2019, cette publication constitue une sorte de journal visuel, entre livre d'artiste et catalogue d'exposition. Au travers de la vidéo, de la peinture, du texte et de l'installation, le travail d'Abu Abdallah propose une méditation sur notre présent saturé de médias, et la tension entre nos personnalités virtuelles et nos expériences réelles vécues. Influencé par les flux de données et d'images en ligne ainsi que par la culture pop dans le Golfe, l'artiste livre une réflexion intime sur les angoisses d'un présent hyperconnecté.
Le travail de Sarah Abu Abdallah (née en 1990 à Qatif, Arabie saoudite, où elle vit et travaille) défie l'impossible en assemblant des éléments et des connexions improbables comme un geste d'espoir et un exutoire pour de nouveaux récits à travers la vidéo, l'installation, la poésie, les images et les conversations. D'abord formée comme peintre, Sarah Abu Abdallah a ensuite été attirée par les capacités documentaires de la caméra, ainsi que par les possibilités inhérentes à la vidéo et à la performance, ce qui l'a amenée à créer des œuvres multimédias. En faisant référence aux rôles de genre et à l'expérience féminine, Sarah Abu Abdullah sonde les conditions sociales et culturelles de l'Arabie Saoudite contemporaine.