Coffret en édition limitée contenant un jeu de tarot divinatoire conçu par les cinéastes Silvia Maglioni et Graeme Thomson. Les cartes habituelles sont remplacées par une sélection de 78 photogrammes issus de l'histoire du cinéma.
Le Dark Matter Cinema Tarot est une technologie vernaculaire, un outil pour explorer collectivement les moyens par lesquels les images de cinéma peuvent ouvrir de nouveaux canaux d'infra-perception, reliant les différents champs d'expériences et d'enquêtes du personnel, de l'esthétique, du social et du politique. En concevant le DMC Tarot, Silvia Maglioni et Graeme Thomson ont remplacé les Arcanes Majeurs et Mineurs par une sélection de 78 photogrammes tirés de l'histoire du cinéma.
Les règles du jeu sont assez simples : pour faire une lecture, vous devez former un « Comité Nocturne » (n'importe quel nombre de personnes, à partir de 3). Un des participants pose une question au Tarot qui, potentiellement, peut concerner tout le monde, puis le groupe tente d'interpréter la réponse des cartes. Non plus liés exclusivement à leur fonctionne narrative, les images de cinéma, suspendues entre contingence et fatalité, réfractent les questions qui leur sont posées. Chaque lecture forme un montage unique de gestes, de situations et de relations.
Edition limitée à 300 exemplaires, numérotés et signés par les artistes.
Silvia Maglioni & Graeme Thomson sont des
cinéastes dont le travail interroge les formes et fictions potentielles émergeant des ruines de l'image cinématographique et dont la pratique comprend également la création d'installations
son et
vidéo, d'expositions, de
performances, eventworks,
émissions de radio expérimentale, tube-tracts et livres. Leur premier long métrage,
Facs of Life (2009) est nourri d'une série de rencontres avec d'anciens élèves de
Gilles Deleuze et les archives vidéo où ils apparaissent. Entre documentaire, fiction et essai, le film explore des différents aspects de l'héritage philosophique de Deleuze.
In Search of UIQ (2013) révèle le scénario de science-fiction disparu de Félix Guattari,
Un Amour d'UIQ, par le biais d'une suite de fabulations et reconstitutions spectrales, en relation avec d'importantes transformations sociales et politiques de notre époque, depuis les luttes Autonomistes jusqu'à l'encodage digital de la vie.
Depuis 2005, la production des artistes (et, de temps en temps, leur résistance à la production) émane de Terminal Beach, une zone constructiviste pour la réflexion critique et l'expérimentation des nouvelles configurations d'image, son, texte et politique, en interrogeant les modalités du regard et de l'écoute – parfois en collaboration avec d'autres collectifs. Leur travail a été présenté dans de nombreux festivals internationaux et dans plusieurs centres d'art, récemment: FID-Marseille, Bafici, Jihlava, Anthology Film Archives, Tate Britain,
Serralves, Centre Pompidou, MACBA, Ludwig Museum, REDCAT, Castello di Rivoli.