La première étude des aspects musicaux (et politiques) du mouvement artistique le plus subversif des années 1960.
Les acteurs de Fluxus, tous musiciens, ont toujours considéré la pratique du son comme partie intégrante d'un vaste projet expérimental de création destiné à dépasser les catégories artistiques et le cadre de la musique elle-même, pour atteindre ce que George Maciunas appellait des « buts sociaux, non esthétiques » (c'est-à-dire non soumis à des principes moraux).
A l'origine à la fois de la musique expérimentale et des arts sonores, source d'inspiration de nombreuses pratiques performatives actuelles, la musique fluxus réalise
l'anti-art de Dada et le dépassement de l'art des situationnistes en abolissant la frontière entre le créateur et le spectateur et en proclamant l'équivalence entre la musique, l'art et la vie.
L'essai d'Olivier Lussac est le premier en langue française à étudier les aspects musicaux (et les implications politiques correspondantes) du mouvement artistique le plus subversif des années 1960.
Olivier Lussac est professeur à l'Université Paul Verlaine - Metz (Théorie et pratique des arts plastiques) et chercheur au sein du Centre de Recherche sur les Médiations et de l'Institut d'esthétique, des arts et technologies. Spécialiste de Fluxus, il travaille sur les problématiques de la performance, du happening, de la poésie sonore, des nouveaux médias et du son dans les arts contemporains.