Nouvelle édition de La Nuova pratica, synthèse des recherches menées par le compositeur italien depuis 1987, et théorisée sous le terme de musique hyper-systémique. Ce texte se veut à la fois un manifeste, une critique constructive et une réponse possible à la crise identitaire de la musique de recherche.
Qu'est-ce que la musique ? Quels sont ses enjeux esthétiques au début du xxie siècle ? Existe-t-il encore une musique de recherche ? La musique « dite contemporaine » est-elle une musique de recherche ? Qu'est-ce que la musique de « création » ? Et la musique « savante » ? Existe-t-il, aujourd'hui, une théorie en musique ? Si oui que dit-elle ? Existe-t-il une nouvelle esthétique ? Comment s'appelle-t-elle ?
Nouvelle édition revue et augmentée de l'ouvrage paru en 2007 (ISBN 978-2-914722-65-0).
Jacopo Baboni Schilingi (né en 1971 à Milan, vit et travaille à Paris) vient du milieu des
musiques « savantes », qui met, avant tout, en lumière l'écriture et l'interactivité. Il est l'un des compositeurs les plus représentatifs de sa génération. Reconnu pour ses performances aussi bien dans le cercle des conservatoires et salles de concert dits classiques (compositeur en résidence à l'IRCAM, artiste associé à la Saline Royale d'Arc et Senans, artiste associé du festival EMW de Shanghai, professeur invité à la Harvard University aux USA, etc.) que par une nouvelle scène d'expressions artistiques pluridisciplinaires unissant images, architecture et interaction avec le public. Il compose des musiques pour solistes, ensembles, orchestres, pour installations et films, et participe aux festivals internationaux les plus prestigieux dans le monde entier.
Sa collaboration avec le plasticien franco-américain
Arman dans les années 2000 a été le point de départ de nombreuses collaborations artistiques avec, entre autres,
Miguel Chevalier, Jean-Pierre Balpe,
Alain Fleischer, Elias Crespin et
Sarkis. Il a dirigé le Département de Recherche et Pédagogie à Tempo Reale à Florence. Il a fondé le groupe de recherche PRISMA dans lequel il a formalisé la musique hyper-systémique. En 2013 il a été nommé Chevalier des Arts et des Lettres.