Le catalogue du Pavillon irakien à la 56e Biennale de Venise.
« Invisible Beauty » est le nom du projet lié au Pavillon irakien à la 56e Biennale de Venise. Il se réfère tout autant aux sujets insolites et surprenants abordés dans ce catalogue qu'à l'invisibilité certaine des artistes irakiens sur la scène internationale. Ce titre ouvert aux interprétations vise à révéler les différentes approches artistiques au sein d'un pays qui fut sujet à la guerre, au génocide et, depuis l'an dernier, à l'ascension de Daech. L'entreprise de démolition systématique de l'héritage culturel irakien par Daech rend d'autant plus important l'intérêt que nous devons porter aux artistes continuant de travailler en Irak. Le Pavillon offre un espace de visibilité à ces artistes.
Une vaste compilation de textes accompagne les œuvres présentées au sein de ce catalogue, qui développe la notion d'« invisible beauté » et créé des ramifications : un essai sur les sceaux-cylindres d'Irak par Lamia Al-Gailani ; My Lost Hen, une fiction du poète et écrivain Fares Haram ; The Infidel Woman, un conte du romancier Ali Bader ; un poème de Sherko Bekas, During the Great Raid, et The Sign, une pièce théâtrale d'Atyaf Rasheed.
Publié à l'occasion de l'exposition au Pavillon irakien, 56e Exposition internationale d'arts visuels – La Biennale di Venezia, du 9 mai au 22 novembre 2015.
Œuvres de Latif Al Ani, Akam Shex Hadi, Rabab Ghazoul, Salam Atta Sabri, Haider Jabbar.