Ce numéro documente l'atelier collectif développé par des artistes sonores et des chercheurs travaillant dans les champs de la dramaturgie expérimentale, de la sociologie sonore et des études sur la voix, dans le cadre de la sixième édition du Dirty Ear Forum, forum expérimental pour les recherches sonores, organisée à Lisbonne en 2016.
Une composition sonore basée sur une recherche autour des questions de son, d'écoute, de collaboration et de communauté, explorant les dimensions acoustiques de l'être-en-commun dans un espace collectif.
Un voyage photographique à la fois documentaire et sensoriel au centre du monstre de glace Aletsch, le plus grand glacier d'Europe (une série de photographies passées en négatif, avec quatre textes d'auteur·e·s interdisciplinaires sur le glacier : le glaciologue Jean-Baptiste Bosson, les historiens d'art Federica Martini et Joël Vacheron et l'écrivain-chercheur André Ourednik).
Un vaste panorama des recherches plastiques menées par Thomas Canto ces dix dernières années, entre dessin géométrique, sculpture et architecture, avec de nombreux textes de spécialistes et une série de conversations entre l'artiste et Carlos Cruz-Diez, Michael Scott et Xavier Veilhan.
Un village, des habitants, neuf personnages, des enfants, une forêt. Trois saisons : l'hiver, le confinement et le printemps. Bruissons est le récit d'un voyage immobile légèrement perturbé. Une exposition – des images, du sonore. Et un livre.
La chronique d'une sidération, écrite au jour le jour depuis le début du confinement pour en saisir les formes et conséquences, accompagnée d'une contribution textuelle de Julien Coupat et alii.
Les pièces conceptuelles et performatives composées et exécutées par Christina Kubisch entre 1974 et 1984 (certaines avec Fabrizio Plessi, Phill Niblock et Arturo Morfino), pendant ses années en Italie.
A la différence des précédentes éditions de Gerhard Rühm publiées par Tochnit Aleph, centrées sur sa poésie phonétique et ses pièces radiophoniques, les œuvres rassemblées sur ce vinyle sont plus conceptuelles ou même actionnistes, la plupart réalisées entre 1962 et 1987.
Double CD rassemblant cinq pièces essentielles de Marcus Schmickler composées et enegistrées entre 2006 et 2016 : Richters Patterns (en collaboration avec Gerhard Richter, 2016), Kemp Echoes (2013), E-UROPAS (2006), Fokker Bifurcations (2014) et Ata Oto (2016).
Une œuvre composée par Andrea Tippel pendant une quinzaine d'années, entièrement constituée de mots de trois lettres (deux CD dans un boîtier digipak à six volets au format DVD, avec un texte biographique, une chronologie et un texte inédit de Dorothy Iannone).
Six films autour de six expositions de Cécile Bart, plus proches de l'esthétique du film d'artiste que du documentaire, qui introduisent le spectateur dans la proximité des œuvres.
Livre d'artiste : un libretto grand format pour cinq chanteurs, publié à l'occasion du concert de Hassan Khan à l'Albertinum, Collections nationales de Dresde, en décembre 2019, sur le thème du tragique individuel et collectif et de l'effondrement.
La photographe Giovanna Silva explore le patrimoine architectural des Philippines, illustrant les relations entre l'architecture, l'histoire et les exubérances d'un pouvoir longtemps marqué par la corruption et le népotisme.
Charles Pennequin est un poète hors-cadre qui nous conte ici la sidérale agression d'un Martien qui n'a pas encore coupé le cordon. Sur le CD que renferme le livre, il interprète trois fois son texte : deux fois en compagnie du guitariste Jean-François Pauvros, et une autre fois seul, mais au mégaphone.
Le catalogue de l'exposition évolutive de Stéphane Blanquet dans l'ensemble des espaces de la Halle Saint-Pierre : une vaste rétrospective en
1,9 kg d'images (dessins, photographies, tapisseries, sculptures), avec également les œuvres d'artistes invités : Keiichi Tanaami, Bruno Richard, Samplerman, Jan Švankmajer, Dr Karayom, etc.
Une anthologie essentielle d'études sur la musique telle qu'elle est jouée et vécue à travers le monde, de la France aux Etats-Unis en passant par l'Afrique du Sud, qui souligne le rôle incontournable de Denis-Constant Martin dans la sociologie des musiques populaires, ses travaux, qui questionnent depuis les années 1970 les musiques enregistrées et médiatisées en dépassant les catégories musicales instituées, frappant par leur contemporanéité.
Le compte-rendu d'une étude
collective menée à Venise en 2019 autour de la question de l'irréversibilité des dommages causés par l'extractivisme et l'accumulation pour les espaces communs et les conditions de vie, dans leur dimension politique, sociale et esthétique.
Cette publication explore les principes clés de la recherche et de la pratique de l'artiste néerlandaise autour du langage, tels que l'utilisation et la modification contemporaines des langues, la fonction des noms dans le langage parlé et la pratique de l'autodénomination.
Cette luxueuse monographie présente une large sélection des œuvres d'Izumi Kato, peintre et sculpteur japonais connu pour ses mystérieuses représentations de figures humaines à l'esthétique primitive, et des vues d'exposition. Elle est accompagnée de quatre textes critiques originaux et d'un poème de l'artiste.
Un ouvrage collectif pour repenser un cosmopolitisme « mineur » et pluriel, débarrassé de son attache capitaliste, à travers
la mise en avant de traditions et pratiques alternatives du vivre-ensemble dans le monde.
Les entretiens de David Graeber (avec Mehdi Belhaj Kacem, Nika Dubrovsky et Assia Turquier-Zauberman) redéfinissent les contours de ce que pourrait être une morale anarchiste aujourd'hui.
Sans Grace est le livre de deux comédiennes, l'une de Genève, l'autre basée à Paris. Il reprend les premiers exercices d'improvisation qu'elles ont menés avant de concevoir le diptyque scénique Sans Grace/Avec Grace, en tournée en Suisse et en Belgique.
La figure est l'interface où la forme et le sens se rencontrent et communiquent, thème que ce livre de l'architecte Dominique Putz propose d'explorer. C'est dans cette optique que cette recherche aborde le décryptage de la forme des bâtiments, des villes et des paysages (nouvelle édition).
Une compilation de photographies de vigies mexicaines, les « casetas de control » ou « casetas de vigilancia » qui régissent la libre circulation dans les quartiers résidentiels de Mexico : véritable répertoire, ce livre révèle une esthétique de l'espace urbain et du fonctionnalisme architectural.
La première publication à fournir une vue d'ensemble des premières activités performatives de Kusama, avec des photos inédites et des œuvres oubliées provenant de collections privées.
Quentin Rollet pose son mini-synthétiseur à bandes et ses saxophones sur des pistes de batterie enregistrées par Kim Giani en 2015, c'est-à-dire dans le monde d'avant le confinement. Un projet plein d'humour et porteur d'énergie, réalisé dans une période d'ennui planétaire.
Le film de Gilles Coudert, raconté par Charles Berling, met en scène le dialogue entre l'art contemporain et le patrimoine au sein du Domaine de Chaumont-sur-Loire, Centre d'Arts et de Nature, regroupant le château et son parc de sculptures contemporaines.
S'appuyant sur une tradition de poésie socialement engagée, Brandon LaBelle raconte avec The Other Citizen la crise contemporaine et les politiques d'exclusion, de la privatisation néolibérale aux frontières des États-nations, mettant en évidence la force potentielle d'une citoyenneté planétaire.
Le « catalogue dé-raisonné » de l'ensemble de la production imprimée de la maison d'édition indépendante Beau Geste Press, qui fédéra poètes visuels, néo-dadaïstes et artistes internationaux affiliés à la mouvance Fluxus entre 1971 et 1976.
Une généalogie subjective de femmes artistes, du XIXe au XXIe siècles, à travers les affinités et les résonances qui les unissent, affirmant les pouvoirs d'une lecture féministe et queer des pratiques artistiques.
Publiée à l'occasion de la première grande exposition personnelle de l'artiste portugais Diogo Pimentão, cette monographie rétrospective, bilingue, riche d'une dizaine de textes inédits et d'un long entretien, dévoile les enjeux d'une pratique du dessin résolument élargie, nourrie autant par la danse que la sculpture ou encore la performance.
Première monographie d'envergure consacrée à l'œuvre inclassable de Marion Baruch, cet ouvrage abondamment illustré couvre l'ensemble de sa carrière, des années 1960 aux productions textiles récentes, avec trois essais et de nombreux textes des proches de l'artiste.