De jeunes architectes, enseignants chercheurs, artistes, designers et étudiants ont été accueillis en résidence durant cinq ans sur le domaine skiable des Arcs. Ils y ont mené des réflexions, des prospections, des projets pour renouveler l'expérience de cette station unique et perpétuer sa singulière histoire. Cet ouvrage revient sur cette aventure collective.
Les Arcs, face au Mont-Blanc, une des plus vastes stations de ski du monde. Construite à partir des années 1960, depuis la pensée moderniste des infrastructures de loisirs, et par des acteurs hétérogènes – un charpentier, un guide de haute-montagne, un entrepreneur, des architectes, mais aussi la grande designer du XXe siècle Charlotte Perriand – cette drôle de ville accrochée dans des pentes d'altitude n'a jamais cessé de réfléchir, en actes, à ce que pouvait être un usage de la montagne.
À partir de 2013, près de 50 ans après l'ouverture de la station, un nouvel agencement d'acteurs s'invente pour travailler sur des bifurcations : là où la station a décelé des enjeux, là où elle doit choisir tel chemin ou tel autre, elle a demandé à une équipe, l'Agence Arcadienne, de tracer des lignes. Ne pas se perdre, éviter les crevasses, voir clair malgré la lumière aveuglante du jour blanc.
Ce travail expérimental en montagne qui associa des architectes, des artistes, des designers, des étudiants et des chercheurs, est aujourd'hui redistribué dans un livre. Essai visuel autant que collection de projets, cet ouvrage collectif propose, par bribes et indices, avec des images et des textes, le partage d'une expérience arcadienne.
Sous la direction de Carine Bonnot, Stéphane Sauzedde et Ghislaine Volpe.
Edité par Camille Garnier et Cécile Guichard.
Textes de Carine Bonnot, Michel Giraudy, Elise Grognet, Nicolas Koch, Natacha Rottier, Stéphane Sauzedde, Ghislaine Volpe.