Première monographie de l'artiste américaine basée à Londres.
Prolongeant une exposition et une résidence récentes de l'artiste, cette publication rassemble, aux côtés des reproductions de différentes séries d'œuvres,
un essai de Marina Vishmidt qui étudie l'héritage du modernisme et les stratégies abstraites singulières employées dans le travail de Melissa Gordon,
un entretien, et une reproduction de la pièce Collision de la poétesse anglaise féministe Mina Loy (1882-1966), une source qui met en perspective l'intérêt de l'artiste pour les
agencements spatiaux et les mises en scène.
Publié suite à l'exposition éponyme à Spike Island en 2013.
Née en 1981 à Boston, Melissa Gordon vit et travaille à Londres. Son travail, associant peinture et techniques d'impression, se développe entre représentation et abstraction, entre vision et lecture. L'artiste procède souvent en agrandissant des détails afin de révéler des structures invisibles, par un mouvement de zoom qui finit par réduire les éléments textuels et picturaux à des points et des lignes. Son travail est basé sur des motifs et matériaux qui apparaissent comme résiduels, ainsi la structure de la grille de la peinture moderniste, la matrice pointilliste de la sérigraphie ou des détails de son propre atelier de peinture.
