Interférences est composé de trois séries de poèmes, construits comme des photographies textuelles. Le matériau de cette poésie croise souvenirs collectifs (manifestations contre la guerre du Golfe...), actualité sociale et inserts intimistes, dans une logique de télescopage et/ou de brouillage des données.
Vincent Lafaille réinvente une poétique construite sur le rythme hésitant de la marche, dans un récit fragmenté qui s'inscrit dans le temps des
mouvements sociaux (de 2016 à 2020) où se pose la question de comment réinvestir nos villes et nos vies – notre présent.
Cet ouvrage regroupe quelques-uns des auteurs les plus représentatifs de la modernité poétique saoudienne, dans son amplitude la plus large. Traduit par le poète tunisien Moëz Majed, il constitue la première anthologie de poésie contemporaine d'Arabie saoudite à paraître en langue française.
La première publication en français du poète et critique saoudien, l'une des voix les plus singulières et écoutées du pays, comptant parmi les principaux représentants d'une génération d'écrivains qui a imposé des réformes importantes dans l'espace poétique saoudien.
Poète de la délicatesse et de la rigueur, Ghassan Alkhunaizi n'est pas un auteur prolifique – ce qui rend sa poésie d'autant plus précieuse et exigeante. Une voix de la poésie saoudienne qui gagne à être connue au-delà des frontières de sa langue d'écriture.
Saleh Zamanan est l'une des voix les plus singulières et modernes de la jeune scène poétique saoudienne. Déjà traduit en plusieurs langues, il s'agit là de sa première publication en français.
Koma Kapital, en six salves, dit la brutalité de notre société et celle dont peut être capable le monde du travail ; également, de leur capacité, ou à nous formater, ou à nous détruire.
Koma Kapital, en six salves, dit la brutalité de notre société et celle dont peut être capable le monde du travail ; également, de leur capacité, ou à nous formater, ou à nous détruire. L'édition de tête, numérotée de 1 à 20 et signée, contient une œuvre originale de l'auteure (dessin sur papier).
Ce document poétique est basé sur des archives des dossiers de procédure personnelle d'un tribunal militaire en Algérie entre 1954 et 1963. Ces dossiers sont des archives soumises à dérogation que l'auteur, également historien, a été l'un des premiers à consulter. Dans la lignée de la littérature objectiviste, ce livre donne à lire les mots de la justice française en Algérie.
De Pantin à Paris-gare du Nord en passant par « quelque part en Amérique latine » : une écriture implosive pour une cartographie de la violence. À la fois document poétique, et carnet de chorégraphe.
Une série de performances photographiques de Fabienne Létang, confinée dans son studio, avec des textes de Liliane Giraudon, Amandine André et A.C. Hello.
On appelle communément histoire vraie celle qui prétend imiter au plus près ce qui s'est réellement passé. L'histoire dite « du mauvais père » est donc une histoire vraie – vérifiable, dates et lieux, ce sont des faits, des kilomètres de maisons grises, d'encre, de preuves… Auteur et lecteur savent pourtant depuis son commencement que, malgré l'enchaînement rigoureux des phrases et la multiplicité des repères, elle ne pourra jamais engendrer qu'un livre impossible.
Un essai sur la relation amoureuse entre Sade et Renée Pélagie, son épouse, suivi d'une anthologie de lettres qu'il lui a écrites en prison. L'édition de tête, numérotée de 1 à 20 et signée, contient une œuvre originale de Liliane Giraudon (dessin sur papier calque).
La synthèse de la vaste enquête scientifico-poétique menée par Julien Blaine depuis plus de 20 ans
pour retrouver la trace, l'empreinte, d'une langue originelle et élémentaire qui remonterait aux racines du verbe, hors de toute révélation divine, permettant d'éclairer 58 ans d'activités poétiques.
Ce livre rassemble les textes (inédits ou aujourd'hui introuvables) conçus comme partitions des publications orales de Michèle Métail, figure essentielle de la poésie action, depuis 1973.
Ce livre rassemble les textes (inédits ou aujourd'hui introuvables) conçus comme partitions des publications orales de Michèle Métail, figure essentielle de la poésie action, depuis 1973. L'édition de tête, numérotée de 1 à 20, contient un collage signé.
Le nouveau « Biennale-Bouquin » (BB) de Julien Blaine, recueil
de poésies lyriques et épiques, d'expérimentations visuelles et typographiques,
de traductions de gravures préhistoriques, de témoignages sur des performances et déclarations, de carnets de voyages, etc.
En 2020, Julien Blaine, né en 1942, dresse l'inventaire (et fait don) de ce qui reste dans un atelier d'artiste à la fin d'une vie de création.
Le grand dépotoir rassemble essais, lettres et réflexions sur sa vaste entreprise poétique depuis ses débuts, constituant une mise en perspective aussi bien qu'une introduction complète à sa démarche sacrilège.
Marco Boubille fait parler les images de Photomaton qu'il ramasse dans les rues et collectionne, dans un long poème sériel sur le désordre des choses et l'ordre de la vie.
Ce carnet de dessins de l'artiste marseillaise Dominique Cerf ouvre sur un texte introductif de Liliane Giraudon, et s'achève par un manifeste féministe de l'artiste.
Fragments de la poésie totale et photo-poèmes du poète, performeur et artiste franco-chinois, figure emblématique de la résistance artistique et culturelle chinoise. L'édition de tête réunit les deux volumes (Épisode 1 et 2), numérotés de 1 à 20, avec une œuvre originale signée insérée dans chacun d'eux, constituant un dyptique.
Le reste c'est la suite sonde notre présent pour remonter vers le ou les moments de rupture d'une séquence – franchissements, seuils, points de bascule – comme on le fait à la suite d'une expérience traumatique. Avec, pour fils rouges, l'avènement de « l'urgence climatique », la sidération des attentats survenus en France en 2015-2016, et, en ligne de mire, d'une révolution massacrée à l'explosion de la violence « dans un pays en paix », la Syrie, comme un miroir tendu.
À travers le cas Artaud, dont l'histoire psychiatrique est ici analysée dans les moindres détails, c'est à un véritable réquisitoire que se livre le maître lettriste Isidore Isou dans ce texte singulier qui tient à la fois de l'enquête et du pamphlet.
Document poétique distribué lors de rassemblements politiques en janvier 2019 (contre les prisons) sur une table d'infos, sans nom d'auteur.e, ni aucune indication d'origine. Seule mention en bas de la dernière page : copillage . à diffuser librement….
Cette première traduction française des premiers poèmes de Clemente Padìn permet de découvrir la préhistoire de son chantier poétique, le socle à partir duquel le poète a remis en cause tous les formalismes poétiques, en a sapé les limites et contraintes, pour devenir l'un des acteurs les plus inventifs et critiques de la poésie-action.
En 28 courts dispositifs poétiques, l'auteure balise un espace de pensée où la mémoire désenfouie renforce la parole présente. Car « l'oubli est aussi une violence ».
Texte de contradictions et d'enchevêtrements, voix suffocantes, Lacrymogenèse de Julien Ladegaillerie part du corps et suggère les conditions de l'enfermement, une écriture tassée dans l'étroitesse de notre époque (ce livre s'inscrit dans la collection de poésie PLI, extension autonome d'Al Dante, dirigée par Justin Delareux et Jean-Marie Gleize).
Un texte faussement simple, fait de matériaux bruts, qui pourrait être lu comme la laisse d'une collision des mondes, leur usure, leurs rebonds (ce livre s'inscrit dans la collection de poésie PLI, extension autonome d'Al Dante, dirigée par Justin Delareux et Jean-Marie Gleize).
L'œuvre testamentaire de Jacques Sivan : une poésie en action, visuelle et typographique dans laquelle la personnalité de l'auteur s'incarne au travers du personnage central, Arborijake, cyborg aborigène parlant la langue originelle et celle à venir. Un ouvrage sur le corps et sa réincarnation par le langage, objectif de cette mission partagée par le poète et son lecteur.
L'ensemble des Journaux de Sons du compositeur et plasticien Louis Roquin, réalisés au cours de voyages en Asie sur une vingtaine d'années, constituent un hommage kaléidoscopique à l'écriture, à l'image, au texte et au son.
L'ensemble des Journaux de Sons du compositeur et plasticien Louis Roquin, réalisés au cours de voyages en Asie sur une vingtaine d'années, constituent un hommage kaléidoscopique à l'écriture, à l'image, au texte et au son. L'édition de tête, numérotée de 1 à 20, contient un collage unique signé.