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Ton œil ardentMusée Ni Ni – histoires alternées de l'in-exposition photographique

Ton œil ardent Dominique Pasqualini - Ton œil ardent
A l'occasion des dix ans du projet Musée Ni Ni, Dominique Pasqualini livre un texte singulier sur la photographie et l'impossibilité de son exposition.
Musée Ni Ni est apparu entre 1996 et 1998 à Chalon-sur-Saône pour nommer l'impossibilité d'un Musée de la Photographie, dont l'art, entre les images et l'appareil, fait défaut.
Retenant des deux figures tutélaires – Nicéphore Niépce et Vivant Denon – la négation redoublée et le nom dénié, Musée Ni Ni a proposé une taxonomie tierce, un nouvel éclairage instable, et un suspens de l'exposition, annonçant trois ans avant la fin du XXe siècle le terme de ce qui peut être considéré comme la « parenthèse photographique ». Entre la tache écarlate, qui signe chez l'humain le test de l'éclair artificiel et le flash nucléaire cataclysmique d'Hiroshima, la machine muséale aura été plongée, pour marquer son temps, dans un rougeoiement sans fin.
Pour marquer ses huit ans, Dominique Pasqualini aura reçu de son grand frère un appareil photo qui le flasha stupéfait et dépité à son retour des toilettes où son présent était prétendûment dissimulé. Il s'agissait là du tout premier d'une longue série d'appareils de prise de vue, allant de la caméra micro-films au capteur digital, en passant par tous les réflex, compacts et hybrides qui l'auront accompagné, dans l'attente de constituer une mémoire elle-même soumise à la série. Sans doute, la passion de l'instrument aura surpassé celle des images déposées, allant jusqu'à nommer toute œuvre « appareil d'exposition ». Ce terme apparaît dans l'entreprise artistique qu'il aura menée avec Jean François Brun, au sein de l'agence Information Fiction Publicité (IFP), entre New York, Paris et Tokyo, de 1984 à 1994, puis dans quelques autres aventures et structures – Emma Fructidor, Motion Method Memory & HMMM – auxquelles il aura contribué depuis.
Ton œil ardent est le Tome deux de l'éditome [dp] qui a suivi l'exposition « Les yeux rouges » en 1997 au Musée Nicéphore Niépce.
Dominique Pasqualini procède en 1978 à sa première réalisation, Savoir y voir ça, film 16 mm sonore en noir et blanc, puis participe à l'aventure de la radio libre Radio Nova en 1980, avant de configurer avec Jean François Brun en 1984 l'agence de l'art Information Fiction Publicité (IFP), qui se manifeste aux États-Unis, en Europe et au Japon jusqu'à la veille du XXIe siècle. Il crée l'École Média Art – Ema Fructidor – à Chalon-sur-Saône en 1999 et la plateforme Motion Method Memory en 2003. Il joue dans le groupe de rock harmolodique HMMM. Dominique Pasqualini dirige l'école des Beaux-Arts de Bordeaux depuis 2017.
 
paru en juin 2016
édition française
15 x 20 cm (broché)
320 pages (ill. coul. et n&b)
 
24.00
 
ISBN : 978-2-84066-853-4
EAN : 9782840668534
 
en stock
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