United Dead Artists est un éditeur d'images graphiques – adultes – labyrinthiques – dessinées – troubles – sanguines, qui fédère une Internationale des dessinateurs. Depuis 2008, monographies, revues, tabloïds mais aussi multiples d'artistes ont été produits – reproduits. Son éditeur et fondateur, Stéphane Blanquet – dessinateur & plasticien – conçoit chaque publication en laissant place à l'image, seulement l'image, pas de titre en couverture, textes cachés, l'œuvre sans aucun artifice perturbateur – un « direct » visuel –, United Dead Artists se veut aiguisé et populaire.
Le nouveau numéro du journal d'images king size de United Dead Artists, avec Boris Pramatarov, Stéphanie Sautenet, Sandra Ghosn, Ana Prr Prr & Nils Bertho, Reinhard Scheibner, Keiichi Tanaami, Jessica Rispal, Chloé Poizat, Marine Perraudin, Zélie Doffémont, Damien Deroubaix.
Numéro spécial présentant un ensemble de gravures taillées dans la mousse. Réalisé en collaboration avec l'atelier animé par l'illustrateur Valfret, un habitué des pages de La Tranchée Racine.
Mini-carnet fac-similé de 50 dessins fantastiques, fantasmagoriques autant que fantasmatiques à l'encre rouge mêlée de bleu, réalisés dans les bus, les trains ou ailleurs.
Publication regroupant les splendides dessins de l'artiste franco-suédoise Rebecka Tollens. Réalisées à la mine de plomb, ces œuvres inspirées des rêves de l'artiste sont imprégnées d'une atmosphère trouble, entremêlant les thèmes de la mystique nordique, de la sororité et de l'enfance. L'ouvrage met en avant une série consacrée aux Samis, peuple autochtone du Grand Nord.
Amandine Urruty est de retour avec une ébouriffante collection de dessins, fruit de deux longues années de travail. Fascinante immersion dans un univers baroque et singulier, The Party – à l'instar du film éponyme de Blake Edwards – nous entraîne dans une invraisemblable bacchanale, orchestrée par une surdouée du crayon.
Réédition d'un ouvrage de 1972 composé de dessins et de textes réalisés par Roland Topor en collaboration avec son fils, Nicolas, alors âgé de cinq ans.
Les nouvelles visions kaléidoscopiques de Keiichi Tanaami entrelacent les motifs obsessionnels du grand maître japonais – yeux, aviation militaire, chair érotisée, icônes de la culture populaire – dans un décorum diapré semblant libéré de l'attraction terrestre.
Habituée des pages de La Tranchée Racine, l'illustratrice publie une première monographie noire de noire dans laquelle se déversent les mauvais rêves et les peurs ancestrales à coups de créatures anthropomorphes surgies des bois sombres.
Première monographie regroupant 36 dessins à l'encre de chine réalisés entre 2010 et 2016, reproduits en grand format. L'occasion de découvrir un illustrateur dont la touche pointilliste sert un délicat jeu d'ombre et de volume donnant corps aux nus lascifs de figures monstrueuses évoluant dans un décor profus aux motifs floraux et organiques.
Dans ce livre de collages fait-main réalisés à partir de magazines de strip-tease à l'esthétique désuète, Flore Kunst inscrit les corps féminins déshabillés dans des intérieurs impersonnels et factices, imbriquant les deux mêmes faces d'un fantasme consumériste vintage. Un jeu de contours s'opère également, laissant deviner une silhouette en transparence, qui paradoxalement matérialise le geste de l'artiste.
Une série de personnages en grand format dont Caroline Sury, dessinatrice figure de proue de l'undergraphisme international, au style à la fois nerveux et foutraque,
ne préserve que l'ornement graphique, taillé à même le noir, un entrelacs de formes mises en miroir desquelles se détachent les figures totémiques d'un rituel d'exorcisme.
Après une longue absence, le tabloïd king size de United Dead Artists opère un retour tout en couleurs, mêlant fidèles collaborateurs et nouveaux venus. La couverture est signée Julien Brunet.
Recueil de dessins inédits : un univers troglodyte à la végétation foisonnante où créatures féminines et formes priapiques s'honorent mutuellement dans une voodoo dance érotique et vénéneuse rendue vivante par le trait délicat et nuancé de l'artiste parisienne...
Monstres dégénérescents et êtres humains se livrent au stupre dans un décorum fait de corps tronqués, chairs à vif, organes exposés, sécrétions, déjections et signes cabalistiques qui constituent le nouvel alphabet hermétique des visions dantesques de Kasahara.
Chirurgicale décadence : les corps désarticulés des Miss Trauma, figures féminines cauchemardesques qui peuplent l'univers aussi puissamment sadique que graphiquement parfait de The Pit.
Marc Brunier-Mestas compose un univers sombre à l'érotisme lugubre et parfois drôlatique. La mort rôde dans ses gravures par l'intermédiaire de figures squelettiques, tantôt acteurs ou simples motifs de scènes mordantes encrées dans un noir des plus profond.
Se gardant de tout esprit cocardier, le titre fait ici référence aux œuvres réalisées au stylo-bille bleu et rouge sur papier blanc reproduites au sein de cet ouvrage. Un savant mélange tricolore d'abstractions géométriques tendance op art et de figures cartoonesques.
Livre-objet revisitant la tradition du diorama, Souffle d'écho met en scène et en volume une cavité vaginale fantasmagorique, comme l'échographie d'un théâtre de papier érotique engageant le lecteur à se faire voyeur. Les planches imprimées de l'ouvrage ont été contrecollées sur carton puis découpées au laser et assemblées en accordéon. Un livret d'exposition ainsi qu'un lien sonore complètent cette édition.
Heroic fantasy urbaine, psychédélique et foisonnante, dessinée à la plume avec force détail par Jurictus, French Steel prend pour personnages principaux des grenouilles anthropomorphiques guerrières nourries au glam rock. Un fantasme adolescent assouvi avec maîtrise et décomplexion.
Le septième numéro du tabloïd king size aux images hallucinées. Avec une illustration de quatrième de couverture par Pyon. Quatrième d'une série de quatre publiée en septembre 2012.
La Tranchée Racine numéro sixième. Avec une illustration de quatrième de couverture par Amandine Urruty. Troisième d'une série de quatre publiée en septembre 2012.
Une série de dessins à l'encre représentant une galerie de personnages sordides, hommes, femmes, « she-males » et démons se livrant à des scènes sadiennes dans une Babylone d'Apocalypse réactualisée.
Des hommes nus et cagoulés en barque, un topless féminin, un garçonnet qui fume et bien d'autres troubles visuels au sommaire de ce quatrième numéro du tabloïd graphique et premier d'une série de quatre publiée en septembre 2012.
Les œuvres de Blanquet renvoient à un univers clos, un lieu refermé par le déploiement même du dessin qui obstrue toute vacuité de blanc. La claustrophobie provoquée par le plein d'images oblige une observation attentive de l'ensemble de la composition et d'être au plus près, là où se niche le détail sardonique, le pathétique. Catalogue de l'exposition du même nom au Wharf en 2012.
Les illustrations acidulées et bigarrées de Camille Lavaud, un monde pop et géométrique peuplé de canailles et de femmes bleues (première publication).
Promenade dessinée dans les rues de Paris au cœur de la foule bigarrée et foisonnante : les corps expressifs se meuvent et se croisent, puis semblent s'emmêler puis se fondre dans le décor.
De fil en aiguille, les broderies colorées d'Aurélie William-Levaux nous immergent dans un monde poétique à l'érotisme tendre et au trait parfois proche de Darger. Un dévoilement psychique qui recouvre une sensation de douceur tout en affirmant une féminité forte et sans fard.
Réalisée durant les décennies 1970-1980, cette série de linogravures de Roland Topor est une variation sur les thématiques du sexe et de la mort. La dureté du trait confèrent aux illustrations une apparente solennité contrebalancée par le titre des œuvres, tout en humour... noir, évidemment.
Comme dans les récits mythologiques, mortels, animaux, anges et démons se côtoient ici dans un Pandémonium putassier et moderne, acteurs de scènes grotesques marquées par un fort érotisme bestial. Usant d'un langage symbolique et surréaliste proche de celui de Frida Khalo, cette sélection de peintures et dessins d'Anne Van der Linden captive également par la vivacité brute des couleurs.
Blexbolex s'est associé à l'artiste allemande Stefanie Schilling pour confectionner 47 masques en papier mâché. Une galerie de monstres, calaveras, démons et animaux... digne d'un cortège de ressuscités pour jour des morts mexicain.
Lorsque « la paire de sandales sur le parquet et le torchon de la cuisine deviennent chefs d'œuvres »... 19 ans d'instants de vie contenus dans un impressionnant ouvrage de plus de 300 pages rassemblant les carnets personnels de Laurent Lolmède durant la période 1988-2010.
Le troisième numéro de la revue des Artistes Morts Unis offre près de 40 pages d'illustrations en tout (mauvais) genres : couverture de Blanquet, contributions d'auteurs fidèles (Lolmède, Anne Van der Linden, Gilles Berquet...) et signature légendaire (Robert Crumb). En prime, deux suppléments : un enregistrement vinyle de William S. Burroughs ainsi qu'un tabloïd « Pascal Doury est mort » consacré à l'œuvre du poète-dessinateur.
Noviadi Angkasapura, frénétiquement, recouvre aux feutres, stylos billes et crayons, les papiers et bouts de carton d'emballage, pour les hanter de la magie des esprits, dans un monde chimérique aux traits bruts.
Le troisième livre du Maître des enfers Daisuke Ichiba édité par United Dead Artists axe le travail de l'artiste japonais vers la couleur, mélangeant démons rouges aux souffres des jardins étranglants.