Un texte (illustré par des reproductions d'œuvres) dans lequel Gloria Friedmann aborde franchement les principales interrogations soulevées par son travail.
Passant du règne animal à l'écologie, de la sphère politique à celle du travail ou de la guerre, l'œuvre de Gloria Friedmann n'a de cesse d'opposer la spontanéité de la nature au diktat de la culture. Play-Back d'Eden adopte la forme ludique d'un « monologue face à un primate naturalisé ». Gloria Friedmann pose cette éternelle question de l'origine de l'homme et des origines de l'art.
Artiste engagée, philosophe, humaniste et militante écologiste, elle aborde les principales interrogations contemporaines avec la franchise de l'« ingénue libertine ». Un style spontané, des formules incisives illustrées par des reproductions d'œuvres dans lesquelles le macabre côtoie l'humour, et la douceur du rêve la sinistre réalité.
« Pour que ce soit de l'art, il ne faut pas que ça en ait l'air. Pour moi il ne s'agit pas de remplir des structures existantes, ni de produire du préfabriqué. J'essaie d'avoir des stratégies mobiles, de saisir la vie de cette époque et de ne pas pleurer un paradis perdu. »
Ce texte de Gloria Friedmann
fait partie d'un Tableau Vivant
réalisé le 19 juin 2003 au
Musée d'Art Moderne
de la Ville de Paris,
en compagnie de Frans de Waal,
primatologue,
et de Jean-Christophe Bailly,
écrivain.
Passant du règne animal à la sphère politique, de l'écologie au monde du travail ou à la guerre, le travail de Gloria Friedmann (née en 1950 à Kronach, Allemagne, vit et travaille à Aignay-le-Duc et Paris) se développe autour de l'opposition nature / culture. Le macabre y côtoie l'humour et la douceur du rêve la réalité la plus sinistre.