Jane Jin Kaisen (née en 1980 à Jeju, République de Corée) vit et travaille à Berlin et Copenhague. Nourrie par une phase de recherche longue et détaillée qui va de l'exploration d'archives et de textes littéraires, à sa propre collecte d'images et de sons, sa pratique s'intéresse particulièrement aux rites et à la mémoire. Dans une perspective
postcoloniale et
féministe, elle explore les histoires oubliées en cherchant à déceler la raison de leur amnésie, et leur potentiel politique lorsqu'elles sont enfin connues. Elle a été une des principales participantes au
pavillon coréen de la biennale de Venise en 2019. Son travail est régulièrement présenté lors d'expositions collectives, par exemple au Kyoto Museum of Art (2004), au Musée finlandais de la Photographie, Helsinki (2017), au Museum Ludwig, Cologne (2018), ou encore au SeMA Nam-Seoul Museum of Art (2019).