Le recueil de textes et d'entretiens.
On pourrait dire que ce livre traite de l'événement de la jouissance et de la mort de la critique, à moins que ce soit l'inverse.
Il fait cohabiter des articles, des chroniques, des entretiens, des récits sur l'art, publiés entre 1987 et 2007. Il y est question du travail, du contrat, de la propriété, de la mutualité, de l'institution, de l'espace public, d'exposition, de projection, de représentation, du réel, du spectateur et de sa condition, du désir et de son économie, du passage du nom propre au nom commun.
Il parle de ces noms qui sont ou ont été :
John Armleder,
Bless, Trisha Donnelly,
Mehdi Belhaj Kacem, Gilles Châtelet, Guy Debord,
De Rijke/De Rooij,
Sylvie Fleury, Jean-Luc Godard,
Dominique Gonzalez-Foerster, Douglas Gordon,
Carsten Höller, Michel Houellebecq,
Pierre Huyghe,
Pierre Joseph,
Joseph Kosuth, Jacques Lacan, Jean-François Lyotard,
Olivier Mosset,
Philippe Parreno, Tino Sehgal,
Rirkrit Tiravanija, Jean-Luc Verna,
Andy Warhol…
« La critique défend dans cette somme une option engagée
et jouissive de son travail. [Des textes qui] fournissent états des lieux
et fulgurances sur les vingt ans passés. »
Olivier Michelon,
Vient de paraître
Stéphanie Moisdon (née en 1967 à Paris, vit et travaille entre Paris et Lausanne), critique d'art et commissaire d'exposition, est responsable du Master Arts Visuels de l'
ECAL - Ecole cantonale d'art de Lausanne. Co-fondatrice avec
Éric Troncy du magazine
Frog et de l'agence
Bureau des vidéos, elle contribue régulièrement à
Artforum,
Beaux Arts Magazine,
art press,
Purple,
Self Service…
Elle a organisé de nombreuses expositions dont « 1984-1997. La décennie » au Centre Pompidou Metz (2015-2016), «
Sturtevant Sturtevant » au MADRE de Naples (2016), les monographies de Heji Shin (2021),
Nick Relph (2020), Mathieu Malouf (2019), Nicolas Ceccaldi (2018), Willem de Rooij (2016),
John Armleder (2015),
Richard Hawkins (2014), ainsi que « Le monde comme volonté et comme papier peint », adaptée du roman de Michel Houellebecq, « La carte et le territoire », au
Consortium de Dijon. Elle a été commissaire de la
9e Biennale d'art contemporain de Lyon (2007), de la biennale européenne Manifesta 4 à Francfort (2001) ou encore de « Présumés innocents » au
Capc de Bordeaux (2000).
Depuis 2006, elle dirige une école alternative et itinérante, « L'École de Stéphanie », qui s'est déroulée dans différentes institutions entre Paris, Turin, Bienne, Berlin, Toulouse.
Elle est l'auteure de plusieurs ouvrages monographiques, parmi lesquels
Jean-Luc Verna, Les Roches Noires (Flammarion, 2017),
Marnie Weber (Le Magasin, 2011),
Dominique Gonzalez-Foerster (Hazan, 2002).