Nouvelle monographie de Yan Pei-Ming, à l'occasion de sa grande exposition organisée pour la réouverture du Musée des beaux-arts de Dijon : une rétrospective des peintures et aquarelles de 2006 à 2019, structurée autour de la figure de la disparition et de la violence,
et de la confrontation avec les œuvres des maîtres du passé aussi bien qu'avec l'iconographie moderne, avec des essais de Franck Gautherot, David Liot, Xavier Douroux et Fabian Stech.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme au Musée des Beaux-Arts de Dijon, du 17 mai au 24 août 2019.
Le peintre franco-chinois Yan Pei-Ming (né en 1960 à Shanghagi, vit et travaille à Dijon depuis le début des années 1980) est célèbre pour ses imposants portraits quasi monochromes, peints à grands coups de brosse, souvent saturés de noir, de blanc, de gris, parfois de rouge,
alliant la tradition occidentale du portrait aux références culturelles chinoises.
Les plus connus représentent Mao Zedong, Bruce Lee et Barack Obama. Sa galerie de personnages comprend également son propre père, ainsi qu'une série d'autoportraits.
Sa participation remarquée à la Biennale de Venise en 2003 l'a consacré sur la scène internationale. Six ans après, le Louvre l'accueillait pour une confrontation avec La Joconde déclinée dans une suite de tableaux intitulée Les Funérailles de Monna Lisa.