Un bilan schématique des transformations de l'art (1945-65), à Paris.
Cet ouvrage est un bilan schématique des transformations
de l'art (1945-65), à Paris, où s'entrecroisent plusieurs
tendances et mouvements antagonistes comme l'
abstraction
lyrique contre l'
art abstrait géométrique, comme le
lettrisme puis l'
Internationale situationniste contre le
surréalisme et l'
art cinétique ; la mouvance de la
poésie
concrète, spatiale et sonore contre tous les -ismes ;
Fluxus,
un non-mouvement, pour l'abolition des limites entre les
arts et la multiplication des cercles d'action, partout.
C'est une époque de gestation et de mutation, à tous les
niveaux, où vont apparaître des singularités dynamiques,
au-delà de la clôture des idéologies, des clans et des
vérités, en faveur de la diversité et de la pluralité.
Michel Giroud (
Gerwulf /
El Coyote, 1940-2023), « peintre oral et tailleur en tout genre », figure essentielle, inclassable et haute en couleurs de la poésie-action et du monde de l'art, à la fois artiste-performeur, archiviste, éditeur, poète, critique d'art,
historien
et théoricien des avant-gardes (
Dada,
Fluxus et Cie), inventeur de cercles, de clubs, de bulletins, de festivals, de revues et d'entreprises (
Kanal, MMAM, IAM, PTT…), a pratiqué le commissariat d'exposition, l'enseignement en école d'art, la performance et l'actionnisme au quotidien. Il a fondé la collection
L'écart absolu aux Presses du réel, avec la volonté de construire la poésie totalement totale (de
Fourier à
Filliou en passant par
Proudhon,
Brisset,
Satie...).