Un ensemble de nouveaux travaux photographiques de
Shirana Shahbazi : réalisées pendant un séjour de trois mois en Inde, les photographies, pour la plupart des portraits isolés dans des espaces architecturaux ou des paysages, ont été découpées, fragmentées et réagencées à l'aide d'une technique de collage numérique, leurs couleurs supprimées ou reconfigurées dans des
compositions
ouvertes à la manière de prismes optiques.
Née à Téhéran en 1974,
Shirana Shahbazi a passé son enfance en Allemagne ; elle est aujourd'hui installée à Zurich. Shahbazi,
photographe de formation, réalise des portraits, des clichés d'instants de vie et des images de paysages, qu'elle réutilise parfois comme matériaux pour des créer des peintures, des affiches et des tapis.
En jouant sur les échelles et en transposant les images photographiques sur d'autres supports – associés à d'autres cultures –, elle déjoue les attentes du spectateur et explore la complexité des identités.
Shirana Shahbazi a participé à la 50e Biennale de Venise (2003) et a exposé dans des musées prestigieux, dont le Kunstmuseum de Lucerne (2026), l'Istituto Svizzero de Rome (2018), le Museum Fotogalleriet d'Oslo (2017), la Camera Austria de Graz (2016), la Kunsthalle de Berne (2014) et le Museum of Modern Art de New York (2012-2013). Elle a reçu le prix Meret Oppenheim d'arts visuels en 2019 en Suisse et le prix Mutina d'art en 2022 à Modène, en Italie.
Shirana Shahbazi est membre du collectif d'artistes
Shahrzad.
