Jill Magid présente un projet au long cours dans lequel elle examine l'héritage laissé par l'architecte et lauréat du Prix Pritzker Luis Barragán (1902-1988). L'occasion pour Magid de soulever les problèmes liés aux archives artistiques – le droit d'auteur, la paternité, l'accès au public, le sentiment national, la restitution d'œuvres…
Jill Magid (née en 1973, Bridgeport, Connecticut, vit et travaille à New York) est une artiste et écrivaine américaine. Son œuvre est profondément enracinée dans son quotidien, faisant disparaître les barrières entre l'art et la vie. Les institutions et les structures d'autorité constituent un sujet de prédilection permettant à la performeuse d'explorer les tensions tout à la fois émotionnelles, philosophiques et juridiques qui caractérisent les relations entre les individus et les établissements « de patronage ».
Ses travaux ont été exposés à la
Tate Modern, Londres ; au Whitney Museum of American Art, New York ; au Berkeley Museum of Art, Californie ; à la Tate Liverpool ; au Stedelijk Museum Bureau, Amsterdam ; aux galeries Yvon Lambert, Paris et New York ; à la Gagosian Gallery, New York ainsi qu'à l'Agence nationale de renseignements des Pays Bas.
Magid a été primée par le fonds Voor Beeldende Kunsten et la Netherland-American Foundation Fellowship Fulbright Grant. L'artiste a participé aux biennales de Liverpool, Bucarest, Singapour, Incheon, Göteborg et Performa à New York. Elle est professeure associée de l'Art, Design and the Public Domain program à la Graduate School of Design de l'université d'Harvard et fut, de 2013 à 2015, professeure invitée au Vera List Center for Art and Politics. Professeure adjointe à la Cooper Union, Magid est également l'auteure de quatre romans. Ses œuvres sont notamment présentes au sein des collections du Whitney Museum of American Art, de la Fundacion Jumex, et du Walker Art Center.