Première monographie de l'artiste franco-équatorienne.
Le Prix AICA France de la critique d'art a été décerné en 2014 au critique Marc Lenot – auteur du blog sur l'art contemporain « Lunettes Rouges » publié par
Le Monde (
lunettesrouges.blog.lemonde.fr) – pour sa présentation du travail de l'artiste franco-équatorienne Estefanía Peñafiel Loaiza ; il a donné lieu à une exposition au printemps 2015 au Centre photographique d'Île-de-France : « fragments liminaires ».
Toute l'œuvre de cette jeune artiste dans ses divers médiums et modes d'expression témoigne d'une grande cohérence, comme si chacune de ses pièces était le fragment d'une œuvre globale, dont on ne voit encore que les débuts, le liminaire. Il y est question de visibilité et d'absence, d'histoire et de mémoire, de déplacement et de territoire, toujours avec une remarquable économie de moyens.
Estefanía Peñafiel Loaiza née en 1978 à Quito en Équateur. Après des études d'arts plastiques à la Pontificia Universidad Católica del Ecuador de Quito, elle poursuit en 2002 ses études d'art en France à l'ENSBA à Paris, puis termine par deux post-diplômes obtenus à l'ENSBA-Paris et l'ENSBA-Lyon.
Outre les nombreuses expositions collectives auxquelles elle a participé, tant en France qu'en Équateur et dans d'autres pays depuis 2001, on peut noter parmi ses expositions personnelles celles au CPIF (« fragments liminaires », Pontault-Combault, 2015) ; au Crédac (« l'espace épisodique », Ivry-sur-Seine, 2014) ; à la Villa du Parc (« la dix-huitième place », Annemasse, 2013) ; dans des centres d'art en Équateur, à Cuenca (« en valija », Sala Proceso, 2013) et à Quito (« exposición », Arte Actual, 2012) ; à Al Ma'mal (« la visibilité est un piège », Nuit Blanche, Jérusalem-Est, Palestine, 2012) ; à The Hangar (« no vacancy », Beyrouth, 2011) ; au Centre d'art Bastille (« à perte de vue », Grenoble, 2009) ; ainsi qu'à la galerie Alain Gutharc, qui la représente à Paris (« sismographies », 2012 et « parallaxes », 2009).
Elle a par ailleurs participé à plusieurs résidences, dont une avec Triangle France (Marseille) dans le désert du Tassili en Algérie, les autres à La Galerie à Noisy-le-Sec, à The Hangar à Beyrouth et au Centre photographique d'Île-de- France, à Pontault-Combault.
Elle a également bénéficié de deux commandes publiques en 2014 et 2015, l'une au collège « Barbara » à Stains (récoltes) et l'autre à Chazeleuze avec la DRAC Franche-Comté (œuvreuses).
Ses œuvres ont été, entre autres, acquises par le Fonds national d'art contemporain, les Fonds régionaux d'art contemporain
Franche-Comté et Basse- Normandie, et la Collection départementale d'art contemporain de Seine-Saint-Denis. Elle a par ailleurs réalisé plusieurs performances, notamment au BAL (Paris), au Wiels (Bruxelles) et à la Fondation d'entreprise Ricard (Paris). Elle vit et travaille à Paris.