Monographie de référence de l'artiste néerlandaise, présentant la quasi totalité des peintures murales qui s'échelonnent sur 20 ans de production et une abondante sélection de dessins.
Introduite par une conversation moqueuse et libre de l'artiste avec Emy Kellner, le livre est partagé en deux grands chapitres : les
peintures murales et les dessins.
Une ensemble de textes d'Anne Pontégnie, de Myriam Westen et une conversation à propos de Lily van der Stokker entre Charles Esche et le
cinéaste John Waters achève de donner à l'ouvrage son fondement théorique.
Une dernière partie bio-bibliographique référence et situe chaque peinture murale dans l'histoire de l'artiste.
Née en 1954 à Hertogenbosch, Pays-Bas, Lily Van der Stokker vit et travaille à Amsterdam et à New York. A partir de 1983, depuis sa Hollande natale, elle a parcouru le monde de l'art en gribouillant les murs des musées et des
institutions les plus prestigieuses de ses peintures acides. Tour à tour mettant en scène le bonheur naïf et les apostrophes amoureuses puis
graduellement trouvant dans des citations, annotations autobiographiques ou fictionnelles un langage plus acerbe et grinçant, ces
investigations murales se déploient en des compositions formelles parfaitement maîtrisées dont les couleurs acidulées ont su
garder toute la fraîcheur adolescente.