Une pièce de quatre heures enregistrée à Steamroom, le studio du compositeur, entre 2017 et 2018 : quatre CD comme autant de faces hypnotisantes d'une œuvre labyrinthique où se déploient tout le génie et le talent de Jim O'Rourke.
« To magnetize money and catch a roving eye » est une rencontre fine et délicate de trames électroniques et de flux instrumentaux transposés, avec des enregistrements de terrain sans jamais réellement savoir qui est quoi. Et tout cela fonctionne comme un kaléidoscope lent et scintillant aux reflets multiples et trompeurs dans un art du subterfuge hautement mené.
Compositeur, improvisateur, musicien multi-instrumentiste et producteur, Jim O'Rourke (né en 1969 à Chicago, vit et travaille à Tokyo) est une figure essentielle du rock indépendant et du post-rock américains (ses disques solo parus sur Drag City ou en groupe avec Gastr Del Sol et
Sonic Youth sont tous devenus des classiques des années 1990 et 2000) autant que de la musique expérimentale et électroacoustique.
Véritable caméléon aux frontières de genres musicaux très variés (rock noise, pop, improvisation libre, électroacoustique, musique traditionnelle, etc.), ses collaborations sont innombrables : Illusion Of Safety,
Christoph Heemann,
David Grubbs,
Loren Connors, Wilco, Henry Kaiser, K.K. Null, Günter Müller, Voice Crack,
Evan Parker,
Phill Niblock, Mats Gustafsson,
Tony Conrad, Faust, Space Streakings, Loose Fur,
Fennesz, Diskaholics Anonymous Trio, Carlos Giffoni,
Keiji Haino,
Masami Akita, Masaya Nakahara,
Takehisa Kosugi, Fire!, Akira Sakata,
Oren Ambarchi,
Stephen O'Malley,
Kassel Jaeger,
Anthony Burr, John Fahey, Tortoise, Stereolab, Red Crayola, Guided By Voices,
Merzbow...