Éditorial
(p. 5)
« Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse »
Retour au bon vieux format A4 – à l'italienne ! – car nos errances formelles ne nous l'interdisent pas !
Et concentrons-nous sur son contenu. Merci.
Puisque la Rédaction a choisi le thème de la partition pour ces quelques numéros à venir, on se lance dans
l'analyse de l'œuvre centrale de Cornelius Cardew,
Treatise, via un texte de
Matthieu Saladin sur l'émancipation
musicale en jeu dans cette partition graphique, puis avec une série de questions posées à quelques interprètes
de cette même pièce.
De son côté,
Alessandro Bosetti s'interroge sur comment noter la parole de façon musicale avec une
sélection d'artistes préoccupés par les questions de langage et de voix parlée.
Ce qui fera écho à la rubrique
Ring de
Kasper T. Toeplitz où il est question de message, de signifié et de
musique.
Le même s'entretient avec une grande dame de la composition et de l'improvisation – bref de la musique – à bâtons rompus, dans une forme qui veut garder des liens avec l'oral.
D'autres liens tissés entre les genres, entre les pratiques, seront explorés par Xavier Hug, des forges de
Vulcain à la surdité de la chambre anéchoïde. À noter que ce texte nous a été proposé par un lecteur en écho à celui de
Philippe Robert paru dans le
numéro 87. On ne peut que se réjouir d'un tel engagement.
Rappel : les chroniques de disques existent toujours mais sont maintenant sur notre site Internet ce qui
permet un lien direct vers des extraits à écouter.