Art et fascisme – Peindre l'italianité (1922-1943)
sommaire
Introduction
Positions et problématiques
Les débats historiographiques sur l'autonomie de l'art
Méthodologie et structure de la recherche : l'italianité comme clé de lecture
Préambule. Art, civilisation et italianité
Chapitre I. Novecento et Stracittà
Remettre l'homme au centre de l'univers
Réalisme magique : l'artiste magicien-voyant et le constructeur, figure de l'« homme nouveau »
Une conception cyclique et géographique de l'histoire : la définition d'un art italien, romain et méditerranéen
Chapitre II. Strapaese, la défense de l'identité régionale et
le paysage Il Selvaggio et la défense d'une italianité sauvage et barbare Genius loci : la détermination géographique de l'art
Les artistes « sauvages » : le paysage et la nature morte
Giorgio Morandi et la nature morte
Telesio Interlandi et le journal Lunario siciliano : un
Strapaese sicilien
Chapitre III. Les débats sur l'italianité et leur encadrement
par l'État fasciste
Les ambitions nationales du Novecento italiano : retour à l'homme ou à la terre ?
Strapaese contre Stracittà
L'intervention de l'État fasciste et Giuseppe Bottai : le fascisme
comme révolution permanente
L'organisation corporatiste des artistes et des expositions : vers
un pluralisme esthétique
Chapitre IV. Le paysage : fédérer l'identité régionale,
nationale et supranationale
La Ire Quadriennale de Rome de 1931 et le triomphe du paysage
Le paysage national d'Arturo Tosi, les paysages mythiques de
Carlo Carrà et le dépassement du paysage régionaliste d'Ardengo Soffici
« Le cri de Stracielo [Extraciel] » : les paysages aéreofuturistes
« Mais où sont les Sauvages d'antan ? »
Chapitre V. L'aéropeinture, la domination de l'air
et la guerre future
Fascisme, aviation, futurisme
Gerardo Dottori : les forces cosmiques de la terre italienne et la militarisation de l'Ombrie
Les aéropaysages cosmiques et la peinture organique
d'Enrico Prampolini
Aéropeinture et colonialisme
Chapitre VI. Appels à un « homme nouveau » entre romanité, primordialité et ruralisme
Mario Sironi et la « nature antinaturelle » de l'« homme nouveau »
L'homme mythique de l'École de Rome
La IIe Quadriennale de Rome (1935) et le triomphe
de la figure humaine
Un homme romain et mythique : l'École de Rome et
les Italiens de Paris
Figures du paysan
Chapitre VII. L'art, l'italianité, la race spirituelle et
la race biologique
Telesio Interlandi et Giuseppe Pensabene : la question de
l'art et de la race
L'« homme nouveau » et les théories raciales : problématiques
Idéal gréco-romain ou homme étrusque ?
Le prix Cremona de Roberto Farinacci et l'homme italique
Oppositions ?
Les futuristes et les discours sur la race
La période romaine d'Il Selvaggio et Renato Guttuso
La politique culturelle de Giuseppe Bottai et la défense
de la race spirituelle
L'art et le fascisme comme révolution permanente :
transitions et double voie
Épilogue. Morandi, l'autonomie de l'art et l'antifascisme
Conclusion
Crédits des illustrations
Bibliographie générale
Index
Remerciements