Première traduction française de cet ensemble de textes d'un acteur majeur de la scène artistique contemporaine.
Un recueil de textes rédigés entre 1990 et 2006, revenant sur des expositions aussi célèbres que
Hotel Carlton Palace,
Cities on the Move,
Do It ou
Utopia Station, qui ont mis en scène les travaux d'un grand nombre d'artistes et d'architectes parmi les plus influents et stimulants de notre époque (Paul Chan, Alexander Dorner, Olafur Eliasson,
Cao Fei, Hans-Peter Feldmann,
Peter Fischli & David Weiss, Douglas Gordon,
Pierre Huyghe, Qingyung Ma,
Philippe Parreno, Cedric Price, Luc Steels,
Rirkrit Tiravanija...). Un
must-have pour quiconque s'intéresse aux stratégies curatoriales et critiques hors-normes.
« Alors que l'économie du monde de l'art explose, l'idéalisme d'Obrist peut apparaître comme une tentative donquichottesque de modifier la course du géant. Les préfaces d'Obrist – qui sont en fait des séries de minimanifestes imbriqués – résonnent des tentatives passées pour perturber la suffisance du monde de l'art par des retours
agit-prop à Dorner ou autres héros de l'instable et de l'inattendu. « Mobile », « inévitablement incomplet », « dynamique », de ses objectifs habituels ressort une vive exigence de radicalisation, au moment même où le système de l'art subit une puissante évolution dans le sens inverse. Son rôle à la fois de critique et d'acteur dans le meilleur des mondes de l'art est un numéro de corde raide, plein de suspense et de ravissement. »
Rem Koolhass
Critique d'art, historien et commissaire d'exposition parmi les plus influents sur la scène internationale, Hans Ulrich Obrist (né en 1968 à Zurich, vit et travaille à Londres) a fondé en 1993 le Musée Robert Walser et a dirigé le programme « Migrateur » au musée d'Art moderne de la Ville de Paris où il a été commissaire pour l'art contemporain jusqu'en 2005. Il est aujourd'hui codirecteur des expositions et directeur des projets internationaux de la Serpentine Gallery à Londres. Depuis 1991, il a organisé ou co-organisé de nombreuses expositions individuelles (
Olafur Eliasson,
Philippe Parreno,
Jonas Mekas,
Pierre Huyghe,
Anri Sala,
Doug Aitken...) et collectives (dont :
Do it – plus de trente versions depuis 1994 ;
Cities on the Move, 1997 ; première Biennale de Berlin, 1998 ;
Mutations, 2000 ;
Utopia Station, 2003 ;
9e Biennale d'art contemporain de Lyon, 2007).
Hans Ulrich Obrist a reçu le Prix international Folkwang 2015.