Un panorama complet de la production de l'artiste italien (scultpures et dessins) au cours des dix dernières années, avec des textes d'Alessandro Rabottini, Davide Ferri, Simone Menegoi et un entretien avec l'artiste.
Né en 1974, Giovanni Kronenberg vit et travaille à Milan. Ses sculptures, dessins et installations opèrent de brèves interruptions formelles entre les objets naturels et les artefacts de la culture matérielle humaine. Un cristal de roche et une perle noire, une clochette de verre et une peau de mouflon, un ancien pressoir à olives, une éponge de mer rugueuse, de la malachite de synthèse, des bois d'élan, etc., comptent parmi les objets évocateurs, parfois rares et précieux, que l'artiste collectionne puis transforme. Certaines altérations sont simples et discrètes, d'autres plus complexes, et ensemble leurs taxonomies ambiguës et fuyantes rappellent un cabinet de curiosités. La « grammaire combinatoire » caractéristique de Kronenberg offre également une clé pour ses dessins.