Première grande monographie consacrée à l'œuvre radicale du
Suédois, peintre, dessinateur, sculpteur et précurseur des arts sonores (CD audio inclus).
Publié à l'occasion de l'exposition rétrospective de Lars Fredrikson au
Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain à Nice, organisé en collaboration
avec le Nouveau Musée National de Monaco et le fils de l'artiste, cet
ouvrage est la première monographie consacrée à l'œuvre radicale du Suédois,
peintre, dessinateur, sculpteur et précurseur de l'art sonore (1926-1997).
Au cours de sa longue carrière, l'artiste a créé un vaste corpus
multidisciplinaire visant à remettre en question notre perception – les
frontières entre le visible et l'invisible, la présence et l'absence,
l'intérieur et l'extérieur.
Cette publication s'intéresse en particulier à
l'approche non linéaire de l'art prônée par Lars Fredrikson, son
exploration corporelle des vibrations et son objectif de saisir les ondes et
les fréquences invisibles qui nous entourent.
Publié à l'occasion de la rétrospective de l'artiste au Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, Nice, du 16 novembre 2019 au 22 mars 2020.
Lars Fredrikson, né à Stockholm en 1926, est venu vivre à Paris en 1947,
avant de s'installer dans le Vaucluse dans les années 1960. Après avoir
travaillé dans un laboratoire de recherche de l'armée suédoise, fait des
études d'électronique, puis s'être engagé comme officier radio de la
marine marchande, il a recherché – dans le dessin
comme dans la sculpture –
des pratiques novatrices liant espace et son
(ce qu'il nommait « les sons plastiques ») : dessins et
sculptures à l'explosif, « tableaux sonores aux mouvements
aléatoires », sculptures en inox, matérialisations sur papier
électrosensible de signaux et sons enregistrés dans l'espace, etc.
Chercheur inlassable et bricoleur de haut vol, il invente un univers sensible et singulier nourri par la poésie et les expérimentations plastiques, par la philosophie extrême-orientale et les technologies contemporaines. Ses recherches sont ancrées dans l'esprit de son temps : à l'instar de Nam June Paik, Fredrikson travaille très tôt avec les potentialités plastiques de la télévision – et de manière générale de l'électronique –, tandis que ses recherches sur les structures de l'invisible et l'aléatoire frappent par leur proximité avec la démarche de John Cage. Une quête relie ces pratiques : rendre perceptibles des flux énergétiques, telluriques, sidéraux ou intérieurs normalement invisibles.
Il a
exposé, entre 1971 et 1980, dans de nombreux lieux, notamment à la
Fondation Maeght, mais aussi réalisé de nombreux livres d'artistes avec
des poètes (Alain Veinstein, Claude Royet-Journoud...). Il est
mort en 1997.