En 28 courts dispositifs poétiques, l'auteure balise un espace de pensée où la mémoire désenfouie renforce la parole présente. Car « l'oubli est aussi une violence ».
défaire le nœud
identifier le moment de la création des discours oppresseurs
de sa mise en scène
le désir comme imposture
ses interstices
les mauvais genres
la violence des liens
disons-le nettement
j'écris car je ne peux pas vous tuer
Née en 1990 à Séville, Carmen Diez Salvatierra coordonne le site Mujeres Reseñando en El Salto. Elle a suivi des études en lettres et en sciences humaines, et s'est spécialisée en études féministes et post-coloniales. Elle a publié : Marte (Ediciones en Huida, Séville, 2015) et La mano: un archivo gráfico-textual por la liberación national (collectif, co-direction avec Fatima Azahara + interventions - Hojas Monfies, Grenade, 2018).