Au sommaire de ce numéro 30 :
Un grand entretien rassemble les paroles des artistes de l'exposition. Construit à partir de leurs réponses à un ensemble de questions thématiques que nous leur avons posées individuellement, il s'intéresse au contexte dans lequel se développe leur pratique – concernant leurs influences théoriques ou artistiques, leurs modes de vies et leurs conditions matérielles d'existence, ou encore leur rapport à la transmission – et tente de dresser un panorama (forcément fragmentaire) de ce qui nourrit, influence, inspire leur travail. Cet entretien est illustré par un large ensemble iconographique de plus de deux cents œuvres.
Avec Nils Alix-Tabeling, Mali Arun, Fabienne Audéoud, Carlotta Bailly-Borg, Grégoire Beil, Martin Belou,
Jean-Luc Blanc, Maurice Blaussyld, Anne Bourse, Kévin Bray, Madison Bycroft,
Julien Carreyn, Antoine Château,
Nina Childress, Jean Claus, Jean-Alain Corre,
Jonas Delaborde,
Bertrand Dezoteux,
Vidya Gastaldon, Corentin Grossmann,
Hendrik Hegray, Agata Ingarden, Renaud Jerez,
Pierre Joseph,
Laura Lamiel, Anne Le Troter, Antoine Marquis, Caroline Mesquita,
Anita Molinero, Aude Pariset,
Nathalie Du Pasquier, Marine Peixoto, Jean-Charles de Quillacq, Antoine Renard,
Lili Reynaud-Dewar, Linda Sanchez,
Alain Séchas, Anna Solal, Kengné Téguia,
arah Tritz, Nicolas Tubéry, Turpentine, Adrien Vescovi, Nayel Zeaiter et la participation visuelle de
Marc Camille Chaimowicz.
Ainsi que six essais inédits :
- Un texte de l'équipe curatoriale de l'exposition (Franck Balland, Daria de Beauvais, Adélaïde Blanc, Claire Moulène et Marilou Thiébault) en présente les enjeux et en propose un parcours.
- « Un artiste est toujours plus qu'un artiste » par Laurent Jeanpierre, propose une étude, d'un point de vue socioéconomique, des vies d'artiste et des façons d'être artiste en France aujourd'hui. Il analyse leur impact sur la façon dont l'art se fait, s'expose et se comprend.
- « Robinson et les fugitifs » par Éric Mangion, s'interroge sur la façon dont une jeune génération d'artistes effectue un pas de côté et s'oriente vers des voies de traverse pour inventer des façons de faire de l'art et le partager.
- « Bacchus et l'électricité » par Jill Gasparina, esquisse une histoire des rapports à la fois conflictuels et fertiles entre sciences, technologies et art en France. Elle met en lumière la manière dont un imaginaire technologique « à la française » nourrit la création artistique contemporaine.
- « Massage d'interface » par Elsa Boyer, étudie les rapports intimes, corporels et émotionnels que nous développons au contact des interfaces et outils numériques et comment des artistes s'en emparent
via une esthétique du vulgaire.
- « C'est aujourd'hui, toujours » par
Géraldine Gourbe, s'interroge sur l'héritage difficile de l'identité française au sein de la scène artistique actuelle. Pour tenter d'en repérer de possibles raisons, elle propose un retour sur un épisode de l'histoire de l'art en France, le
Nouveau Réalisme.
Publié deux fois par an, le magazine
Palais (
P L S à partir de 2023) offre un regard enrichi sur les expositions et la programmation du
Palais de Tokyo.
Palais donne à voir l'art contemporain d'une manière actuelle et, aussi souvent que possible, du point de vue des artistes eux-mêmes. Dossiers thématiques, entretiens, essais, projets spéciaux et inserts sont autant de contributions d'artistes, de critiques d'art, d'historiens ou de théoriciens qui font du magazine
Palais un outil indispensable pour appréhender l'art contemporain.