Revue monographique annuelle, L'Incroyable s'intéresse à l'adolescence d'un artiste et à son époque, les inscrivant au cœur de thématiques culturelles.
Le deuxième numéro se plonge dans les années de la jeunesse californienne de Jim Shaw entre la fin des années 1950 et le début des années 1970.
34 contributeurs dont Jim Shaw, Tony Oursler et Cary Loren parlent de sujets aussi variés que : l'enfance, l'adolescence, être étudiant en Californie dans les années 1970, Mike Kelley, la bande dessinée, le dessin, la peinture, la Californie, les hippies, le LSD, Charles Manson, la guerre du Vietnam, Richard Nixon, My Mirage et l'Oïsme, les chrétiens new born, le catéchisme, le transhumanisme, les cyborgs, la scientologie et l'Église de Satan, Terrence Malick, la Beat Generation, la contre-culture, Gilbert Shelton, Robert Crumb, Janis Joplin et Basil Wolverton, le Michigan, Ann Arbor, le proto-punk, Destroy All Monsters, le MC5, John Sinclair, et la culture tiki.
Œuvres de Mathilde Agius, Joan Braun, Bertrand Dezoteux, Golgotha, groupe CCC – Alice Gavin et Valentin Bigel et les élèves du DSAA mode – image, média et éditoriales de l'École Duperré Paris, Jérémy Piningre, Jim Shaw, Pierre Vanni.
Période souvent peu renseignée des biographies, l'adolescence constitue pourtant un moment charnière et décisif de la carrière d'un artiste. Une période de tâtonnements, de recherches et de rencontres qui forgeront en creux son épanouissement. Fondée en 2015 par la plasticienne Clotilde Viannay, la revue L'Incroyable remonte une fois par an sur les traces de cette poignée d'années où la volonté de faire entendre sa voix précède souvent le choix du mode d'expression.
À chaque numéro, une jeunesse, une époque et une thématique différentes.
La revue L'Incroyable se prolonge avec la collection « Les mini ». Chaque livre se plonge dans la jeunesse d'artistes à travers un entretien autour de leur adolescence.
Personnalité atypique et iconique du milieu artistique californien, Jim Shaw (né en 1952 à Midland, Michigan, vit et travaille à Los Angeles) partage avec Paul McCarthy et Mike Kelley un même désir de produire une œuvre plastique visant à explorer le côté obscur d'une société américaine conformiste et standardisée. Ses investigations critico-hallucinatoires puisent leur inspiration dans une culture vernaculaire en-deçà des catégories établies par l'histoire de l'art (tableaux d'amateurs récupérés dans des brocantes, objets de cultes populaires, travaux d'étudiants, affiches de films, etc.). Ces objets s'inscrivent dans un réseau de significations multiples qui ne cessent d'affaiblir l'autorité symbolique de l'œuvre d'art et constituent,
par le biais de dispositifs narratifs auxquels le spectateur est invité à prendre part, autant de fragments d'une histoire à la fois personnelle et collective.
Textes de Philippe Aronson, Jacques Barbéri et Yves Ramonet, Claire Barliant, Laura Ben Hayoun, Mathieu Buard, Robert Buchard, Laurent Courau, Michel Croce-Spinelli, Michel Parbot, Jill Gasparina, Étienne Greib, Doug Harvey, Yves-Alexandre Jaquier, Cary Loren, Alex Mar, Robert Somma, Philippe Vasset, Clotilde Viannay, entretiens avec Jim Shaw, Tony Oursler, Cary Loren, Neil Harbisson, Natasha Vita-More, Gilbert Shelton.
