Le troisième numéro de la revue conçue par l'artiste
Mariana Castillo Deball explore les moyens d'expression, d'intégration ou de dissolution de l'héritage archéologique dans le contemporain (édition espagnole uniquement).
Dans ce numéro : Moosje M. Goosen s'intéresse à la collection de dinosaures en argile d'un archéologue allemand ; Anne Huffschmid livre une vue d'ensemble de l'histoire de l'anthropologie médico-légale et parle de son rôle crucial aujourd'hui au Mexique dans l'étude des nombreux charniers et notamment dans l'affaire des 43 étudiants disparus de Ayotzinapa ; Paula López Caballero explore différentes notions de l'indigénéité à travers l'exemple de Luz Jimenez, traductrice et interprète, etc.
Publié suite à l'exposition « Who will measure the space, who will tell me the time? » Au Museum of Contemporary Art MACO, Oaxaca, Mexico du 24 janvier au 20 avril 2015.
Publiée par les éditions
Bom Dia Boa Tarde Boa Noite,
Ixiptla est une revue d'
anthropologie créée par l'artiste
Mariana Castillo Deball. Prenant la forme d'un magazine richement illustré,
Ixiptla invite anthropologues, archéologues, artistes et écrivains à partager leurs recherches et leurs pratiques en lien avec une thématique. Chaque numéro est produit dans le contexte d'une exposition ou d'une manifestation artistique.
Ixiptla est un concept Nahua qui se traduit par les mots « image », « délégué », « remplaçant » ou « représentant ».
Ixiptla peut figurer une statue, une vision ou l'incarnation d'une divinité lors d'un sacrifice humain. Formé de la particule
xip signifiant « peau, couverture, coquille »,
Ixiptla désigne un contenant, une force incorporée dans un objet : un être ici, éliminant la distinction entre essence et matière, original et copie.