Carlos Amorales prolonge son exploration des relations entre langage, signe et image sous la forme d'un livre d'artiste de 400 pages.
Le travail de Carlos Amorales (né en 1970, vit et travaille à Mexico) explore l'usage de la langue ainsi que ses limites, posant la question d'un au-delà du langage. Depuis le début des années 1990, l'artiste développe un langage graphique basé sur un alphabet codifié dont la plasticité le situe à la limite entre l'image et le signe, constitué de dessins vectoriels qu'il décline dans ses œuvres. Cette « archive liquide », compilant des images fragmentées
souvent empruntées à l'iconographie populaire, constitue la base de ses dessins, collages, installations ou encore de ses vidéos d'animations.