5e numéro de la collection consacrée aux photographies d'artistes : les clichés de Fabrice Hyber.
Ce 5e numéro de la collection présente une série de photographies de Fabrice Hyber, plus connu pour ses dessins, peintures, sculptures ou installations. Ces clichés étonnants sont accompagnés des textes de Gilles Coudert, cinéaste (directeur d' a.p.r.e.s), Elisabeth Lebovici, historienne de l'art, et Yvon Rautureau, cordonnier bottier.
Lors de ses voyages et déplacements, Fabrice Hyber a pour habitude de prendre en photos ses pieds. Pour la Collection 127 il met à profit ces clichés inédits.
La Collection 127 est consacrée aux photos d'artistes, sous la forme de journaux-affiches qui proposent de « voir autrement la photographie ».
Chaque numéro est à la fois un journal et une affiche dans lequel un artiste contemporain montre ce qu'il n'a jamais exposé : ses photographies.
Le journal (25 x 35 cm) réunit au recto un ensemble de photographies et de textes sur le travail de l'artiste.
L'affiche, au verso du journal déplié, laisse apparaître une imposante photographie inédite de l'artiste (70 x 100 cm).
Tirage limité à 300 exemplaires.
Reconnu comme l'une des figures majeures de l'art contemporain français, Fabrice Hyber (né en 1961 à Luçon, Vendée) a construit depuis une trentaine d'années une œuvre dont la diversité des approches
révèle aujourd'hui au public un travail proliférant, aux ramifications formelles et
conceptuelles impressionnantes. Sa manière de faire à géométrie variable s'enrichit
chaque fois d'un dialogue avec de multiples disciplines (de la physique aux
neurosciences, de l'astronomie à la phytothérapie) pour renvoyer le spectateur/acteur à
un chantier plus vaste où toutes les dimensions de l'expérience humaine sont
convoquées. Mêlant dessins, peintures, vidéo et installations, Hyber multiplie les
possibilités d'intervention sur la forme, les comportements, les organisations. Sa
conception de l'art se frotte ouvertement aux manières de vivre le Monde, par des
propositions qui remettent en jeu les modes d'interprétation du réel – ce qu'Hyber appelle
plus généralement le « commerce » des formes.