Sept textes autour d'autant de films de la plasticienne et vidéaste.
Les films de Marylène Negro sont des espaces ouverts à notre devenir, des espaces où nous pouvons nous-mêmes nous introduire et prendre place. Même si nous n'y voyons que très rarement des visages humains, de telles œuvres reposent sur une dimension évidente d'hospitalité. Des films faits le plus souvent d'images fixes, et parfois d'une seule image qui se modifie de manière imperceptible mais suffisamment pour qu'un changement se manifeste et témoigne que du temps a passé, que l'image est devenue. On est face à l'image comme on est face à soi-même. Ce que l'on y voit dépend du temps que l'on se donne, ainsi que l'énonce Marylène Negro.
Sept auteurs ont écrit très librement d'après l'un des films de Marylène Negro, mêlant leurs mondes à celui de l'artiste. Nicole Brenez a choisi d'écrire sur x+, Jean-Christophe Bailly sur les biches, Gaëlle Obiegly sur weg, Suzanne Dopplet sur pa, Marie Muracciole sur ich sterbe, Jonathan Rosenbaum sur seeland et Jehanne Dautrey sur c'est vous.
Depuis le milieu des années 1990, Marylène Negro (née en 1957 à Tronche, vit et travaille à Paris) questionne au moyen notamment de la vidéo et d'une manière très personnelle le monde et la société dans lesquels elle se situe pour en révéler les mécanismes, dans un va-et-vient constant du vécu personnel aux rites sociaux.
Préface de Jean-Michel Alberola.
Textes de Nicole Brenez, Jonathan Rosenbaum, Suzanne Doppelt, Jean-Christophe Bailly, Jehanne Dautrey, Marie Muracciole, Gaëlle Obiegly.