Un « examen de la crise de l'identité au XXIe siècle » : le
collage (le recyclage, le remix, etc.) comme paradigme de la création culturelle contemporaine, dans les domaines de l'art, de la
musique, de la
mode et du
design, de l'
architecture, de la
littérature...
La première décennie du XXIe siècle semble se clore sous le signe du collagiste, pour qui l'acte créatif réside plus dans les opérations de collecte, de copiage et de collage de l'existant, que dans la création
sui generis. Le collage n'est plus cantonné à la surface plane mais s'exerce largement dans les domaines de la musique, du design, de la littérature, de l'architecture, du
blogging...
L'ouvrage
Collage Culture contient deux essais consacrés à cette tendance, illustrés d'œuvres d'art et rehaussés par la typographie de Brian Roettinger.
Le texte de Mandy Kahn relate les incursions des techniques collagistes dans divers champs, notamment celui de la musique, via les techniques du sampling et du mash-up, partant de l'idée que le collage s'impose comme un paradigme essentiel du début du XXIe siècle.
L'essai d'
Aaron Rose examine la manière dont l'esthétique « subculturelle » actuelle résulte d'un amalgame de divers mouvements du XXe siècle, incorporant des éléments visuels issus du punk, de la new wave, des mouvements beat et hippie, tout en maintenant chacun d'eux dans un rapport d'extériorité qui neutralise toute dimension politique.
Un cahier de seize pages en couleur rassemble les œuvres originales de Brian Roettinger, spécialement conçues pour le livre.