Une anthologie de textes critiques et d'entretiens en cinq chapitres (images et histoire, corps et langage, la scène, les performances et le théâtre, entretiens avec
Pistoletto, Rist,
McCarthy,
Kelley,
Boltanski, Gordon...) qui dresse une histoire alternative et bien vivante d'un art intemporellement contemporain.
A travers une sélection d'une vingtaine de textes et d'entretiens avec
Christian Boltanski,
Florence Lazar,
Michelangelo Pistoletto,
Paul McCarthy,
Douglas Gordon,
Glenn Ligon et Pipilotti Rist, parfois
inédits, certains traduits ici pour la première fois, il s'agit
de délivrer quelques clefs pour mieux comprendre et
(re)découvrir les artistes qui ont fait la modernité de la fin du
XXe siècle et dont les recherches éclairent ce début de XXIe.
Au fil de cinq chapitres qui articulent les textes autour des problématiques des images et de l'histoire, du corps à l'épreuve du langage, de l'objet scénique et de la performance, le lecteur rencontrera aussi bien les œuvres, aujourd'hui célèbres, d'artistes tels que
Mike Kelley,
John Baldessari ou Bruce Nauman, que des chemins de traverse pour rejoindre celles de
Guy de Cointet ou de
Larry Bell, que les normes, les dogmes et les conventions du marché ont rendu invisibles.
Marie de Brugerolle est historienne, critique d'art et commissaire d'expositions (
Hors Limites, Centre Pompidou, Paris,
Bruce Nauman, Moma, New York,
and Gravity,
Allen Ruppersberg,
Magasin, Grenoble,
Guy de Cointet,
Mamco, Genève et Tate Modern, Londres,
John Baldessari,
Larry Bell, Carré d'art, Nîmes,
Ne pas jouer avec des choses mortes,
Villa Arson, Nice,
Yvonne De Carlo, MUSAC, León, etc. ). Editrice de la première monographie de
Guy de Cointet (
JRP|Ringier, 2011), elle est l'auteur d'un grand nombre de textes parus dans divers catalogues et revues (
Art Press,
Semaines,
20/27,
Archives de la critique d'art,
Artforum...).
Elle enseigne à l'Ecole nationale des Beaux Arts de Lyon.
Depuis 1994,
elle travaille au développement
de l'histoire de la performance,
des années 1960 jusqu'à sa dématérialisation ou absorption dans la société du spectacle
au XXIe siècle et continue, parallèlement, à faire connaître
la
scène californienne et
son histoire cachée.