La quasi totalité des textes sur l'art du philosophe, réunis pour la première fois (nouvelle édition revue et corrigée).
Ce recueil posthume voit pour la première fois rassemblée la quasi totalité
des textes de Philippe Lacoue-Labarthe directement attachés
aux « arts du silence » – ceux que l'on nomme souvent « visuels » ou
« plastiques ». Textes de plaquette, de catalogue ou de monographie,
textes parus en revue, inédits ou livres à part entière, chacun de ces
écrits creuse à sa manière la distance qui sépare et relie le discours
et les œuvres. Mais si au fil de la chronologie (1976-2005) le registre
ne cesse de varier, allant de l'exposé au dialogue en faisant un détour
par la chronique de Salon, une ligne s'y poursuit dans la fidélité à une
idée de l'art commandée par la question de l'abandon du sacré. Jean-Christophe Bailly le pointe dans sa préface : c'est dans un rapport
chaque fois particulier aux œuvres – « émotion » ou « étrangement »
mêlés de méfiance et de fascination – que se décide cette fidélité
ouverte dès la première phrase du livre, à la fois question initiale et
leitmotiv : l'art peut-il s'identifier ?
« Précieux. A diffuser sans modération. »
Bruno Tackels, Mouvement
Nouvelle édition du livre paru en 2009 (ISBN 978-2-84066-282-2).
Philosophe, professeur d'esthétique à l'université de Strasbourg, où il a enseigné avec Jean-Luc Nancy (avec qui il a publié plusieurs ouvrages), homme de théâtre, critique et germaniste français, Philippe Lacoue-Labarthe (1940-2007) était un spécialiste de la pensée de Martin Heidegger, de Jacques Derrida ou encore de Jacques Lacan, mais aussi du romantisme allemand et de Paul Celan.