Composé de photographies d'installations, d'instants capturés et de deux essais critiques, cette première monographie de l'artiste coréenne donne à voir les « territoires éphémères et silencieux » composés par l'artiste, son art « discret, portatif, fait d'effleurements » dont toute l'intensité est contenue dans ce « presque », une « discrétion, une manière de se tenir dans l'art sans appuyer ».
Publié à l'occasion de l'exposition monographique de Koo Jeong-A à la galerie Yvon Lambert en 2001.
Née en 1967 à Séoul, Koo Jeong-A vit et travaille à Paris.
Utilisant des restes de petites matières (du sable, de la poudre, de la poussière, des éclats de pierre), associant des papiers froissés, un rouleau de fil ou des boîtes de médicaments, l'artiste met en place des installations précaires et provisoires qui interrogent « l'espace entre deux choses stables ».
Le travail de Koo Jeong-A a été notamment montré à l'ARC – musée d'Art moderne de la Ville de Paris, à la Galerie Yvon Lambert, Paris, à la Sécession de Vienne ou encore à la Biennale de Venise en 2003.
