Une étude des nouvelles représentations et dénonciations des violences de genre par les femmes dans la photographie contemporaine.
Qui sont ces photographes qui contribuent à l'édification d'une imagerie des violences faites aux femmes ? Ce texte examine l'augmentation du nombre de projets photographiques dénonçant les violences de genre depuis l'ère post-#MeToo. Les réseaux sociaux ont ravivé l'intérêt pour le féminisme, influant sur les représentations visuelles de la vie des femmes, y compris les images de violences sexistes et sexuelles. L'ouvrage aborde les dilemmes éthiques liés à la monstration d'images violentes et propose des stratégies alternatives de conscientisation, basées sur quinze projets réalisés par des femmes. Ce recueil souligne l'importance de reprendre le contrôle sur la représentation des femmes dans un but d'affirmation, d'empouvoirement, de soin et de lutte.
La collection Superscripte propose des textes introductifs et synthétiques sur des pratiques photographiques contemporaines dans toutes leur diversité, par le prisme d'une notion unique – l'exposition, la violence ou l'image-objet. En conjuguant des ouvrages écrits par des artistes, des chercheurs et chercheuses ou des critiques, il s'agit de valoriser les subjectivités personnelles et les compétences qui découlent des différentes manières de penser les images. Imaginée pour les photographes, les historien·ne·s de l'art ou un public amateur, cette série souhaite donner les clés pour appréhender certaines thématiques ou formes photographiques, omniprésentes dans la culture visuelle d'aujourd'hui.
Aline Bovard Rudaz (née en 1995) est une artiste photographe basée à Genève. Elle considère la photographie comme un moyen sensible capable de transmettre les préoccupations de sa génération et d'aborder des questions sociales, intimes et taboues de notre société.