Première monographie sur le travail cinématographique de Véronique Goël, à l'intersection du cinéma indépendant, de l'art contemporain, de la photographie et de l'installation.
Cinéaste et plasticienne, Véronique Goël (née en 1951 à Rolle, Suisse, vit et travaille à Genève) développe depuis le milieu des années 1970 un travail cinématographique et photographique important, décryptant la mémoire, les liens interpersonnels et les rapports des individus avec les structures sociales, politiques et architecturales.
Véronique Goël a commencé par une formation de couturière avant de s'orienter vers des études de peinture et de gravure à l'École des Beaux-Arts, à Lausanne puis à Genève. Sa découverte des films de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, en 1974 lors de leur première rétrospective à la cinémathèque de Lausanne, est déterminante. Entre 1982 et 1989, elle vit et travaille à Londres avec le cinéaste Stephen Dwoskin (1939-2012). Véronique Goël a entrepris de nombreux séjours en Afrique, à Berlin, à New York, à Florence ainsi qu'une résidence d'artiste à Barcelone.