Le premier livre consacré à l'écrivaine, critique et actrice Dorothy Dean, l'une des rares figures féminines africaines-américaines de l'âge d'or de la bohème new-yorkaise, proche d'
Andy Warhol et de
Robert Mapplethorpe.
Cette deuxième publication des Éditions 1989 présente les écrits inédits de Dorothy Dean ainsi qu'une sélection de sa correspondance avec Edie Sedgwick,
Rene Ricard et Taylor Mead, parmi d'autres amis et artistes. Ce volume comprend également l'ébauche d'un scénario pour un film qu'elle aurait dû entreprendre avec Ondine, autre acteur incontournable de la Factory.
Lyrique, comique, politique et candide,
Who Are You Dorothy Dean? est un hommage à l'une des rares figures féminines africaines-américaines de l'âge d'or de la bohème new-yorkaise.
« Ce premier ouvrage consacré à Dorothy Dean est une bénédiction. »
Harper's Bazaar
« Le livre ne répond qu'en partie à la question posée par son titre et, paradoxalement, c'est tant mieux. Car la personnalité à laquelle il s'attache n'est jamais là où on l'attend. [...] Dorothy Dean a très peu produit, ni vraiment artiste, ni exactement actrice, ni totalement écrivaine. Pourtant, elle reste, près de quarante ans après sa mort, une figure unique de l'underground new-yorkais des années 1960-1970.
[...]
De l'essai biographique signé Emily Wellset et de sa correspondance parcellaire avec Ondine, Edie Sedgwick ou Harvey Milk transpirent toute l'intelligence de Dorothy Dean, mais aussi son esprit velléitaire. »
Camille Viéville,
Art Newspaper
Dorothy Dean (1932-1987) est une écrivaine et actrice africaine-américaine. Entrée sur la scène underground new-yorkaise des années 1960, elle en est devenue l'une des figures clés, bien que méconnue aujourd'hui, pour avoir joué dans six films d'
Andy Warhol et inspiré nombre d'artistes tels que
Robert Mapplethorpe et Robert Creeley. Comptant parmi les toutes premières femmes engagées comme vérificatrice de faits au
New Yorker, Dean a brièvement occupé des postes de rédactrice et de correctrice pour des magazines comme
Vogue, avant de lancer son propre bulletin de critiques de films, le
All-Lavender Cinema Courier, en 1976.