Le retour de Dominique Répécaud, guitare électrique avec quelques effets, et Frédéric Le Junter, parolier et inventeur d'instruments sans limites. Un vrai disque de chansons où la musique est au service de textes délirants un brin pataphysicien et surréaliste mais toujours inscrits dans la musique populaire. Disque enregistré en studio pour mieux traduire toutes les subtilités et les nuances du verbe, des cordes, des percussions, des bruits et des parasites. Quelques fantômes de l'histoire musicale en ont profité.
Huit nouvelles chansons pour le duo « Massifs de fleurs » qui, après vingt ans de diverses expériences, avec quelques éclipses, produit enfin son premier album en studio. Disque de textes plus politiques qu'il n'y paraît, avec matières sonores inédites et mélodies détonnantes.
Avec Dominique Répécaud et Frédéric Le Junter, on a appris à se méfier des apparences. Le premier serait guitariste, pour sûr un des musiciens qui comptent en France, membre du séminal et free-rock Soixante Etages et instigateur de moult rencontres depuis deux décennies. Quant au second, c'est un inventeur génial qui crée des instruments joués par des machines, connu pour ses expériences avec
Pierre Berthet et Silent Block. Les deux s'entendent comme larrons en foire dès qu'il s'agit d'en découdre avec la matière sonore. Mû par le hasard (la part d'improvisation) comme par le déterminé (l'amour de la chanson), ce décapant duo confronte là savoir et incertitudes. En résultent d'iconoclastes brassages en forme d'épatantes chansons d'amour éructées par l'un et lézardées par les fulgurances soniques de l'autre.
Musicien atypique, fabricateur d'instruments et de machines sonores, Frédéric Le Junter (né en 1956 à Dunkerque) développe un univers hors du commun, au croisement de la musique (chanson et musique instrumentale), des arts plastiques et du spectacle. Frédéric Le Junter a joué avec
Pierre Berthet,
Dominique Répécaud (Les Massifs de Fleurs), Silent Block, Marc Pichelin, Jean-Léon Pallandre...