Vous avez jugé bon de porter à mon attention un point sur les
derniers développements de notre affaire. Je veux parler de
ce que nous nommerons désormais « part de jouissance ».
Sachez que j'apprécie au plus haut point votre dévouement
et l'actuel état d'esprit de vos collaborateurs les plus proches.
Je nourris de grands espoirs à votre sujet et au sujet de qui
vous savez.
J'ai décidé, sans consultation préalable du Comité Exécutif
(était-ce nécessaire ?), de créer un dispositif propice à une
lecture parallèle du texte compte-rendu de mon récent discours
de Trivandrum. Seules quelques clés seront disponibles et
uniquement accessibles aux heureux détenteurs des fameuses
parts de jouissance. Il est parfois nécessaire que les mots
que nous choisissons restent inaccessibles au plus grand
nombre et ce dans leur intérêt.
Veuillez, Monsieur le Directeur du protocole, recevoir l'expression
de ma plus vive admiration pour vos oeuvres diplomatiques.