Editorial
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Le numéro de mars a pour habitude de présenter le bilan de l'année précédente et les projets pour
la nouvelle année.
Alors pour aller vite sur le bilan : ça va, ça tient ! Les abonnements et les ventes au numéro sont
en légère hausse, le nombre d'annonceurs qui payent leurs pubs se maintient. Bref nos recettes
nécessaires aux coûts d'impression et d'expédition ne diminuent pas. Bénévolat et fonctionnement
associatif restent la règle – merci à tous.
Quant à 2010, la page perso sera offerte à
Mattin – ici en conversation avec Ray Brassier. On peut
les retrouver tous les deux dans l'ouvrage collectif
Noise & Capitalism – les couvertures seront
réalisées par Liz Racz. Pour le reste plein de projets en cours.
De Pierre Schaeffer à Raymond Murray Schafer, de la musique concrète au paysage sonore – deux
chercheurs-compositeurs de renom, le premier dont on va fêter le centenaire de la naissance en
2010, et le second que l'on redécouvre en ces temps d'écologie forcée – voici ce qui pourrait
encadrer ce numéro 83.
D'un côté Christian Zanési continue les champs ouverts par la musique concrète de 1948 et
co-dirige le Groupe de Recherches Musicales où il a su rajeunir et dynamiser la programmation.
De l'autre
Marc Namblard – promeneur écoutant – partage son écoute du paysage et pointe ses
micros sur un environnement en transformation permanente. Tous les deux ont une musique
qui existe grâce à l'enregistrement.
Donc grâce à une technologie qui sera encore interrogée dans ce numéro via les propos de Patricia
Dallio face à l'interactivité.
Et s'il y a son et musique c'est que le silence n'est pas loin. Nous le retrouverons dans la seconde
partie du texte de Michael Pisaro sur les Éditions Wandelweiser.
