Sternberg Press est une maison d'édition basée à Londres, fondée en 1999 à New York par Caroline Schneider. Centrée sur la culture visuelle contemporaine et le discours critique qui s'y rapporte, elle développe, dans une perspective interdisciplinaire, une politique ambitieuse de publications d'écrits et de livres d'artistes, de textes de théoriciens, d'œuvres de non fiction créative et de littérature expérimentale, caractérisée par une exigence éditoriale rare et un graphisme soigné.
Autour d'une conception étendue de l'écriture sur l'art, Sternberg Press a développé une plate-forme internationale offrant à différents acteurs du champ culturel et artistique (art contemporain, architecture, design, cinéma, politique, littérature, philosophie) la possibilité d'engager des positions critiques qui explorent les angles morts du discours contemporain.
Un projet autour des perceptions de l'identité européenne contemporaine et du projet culturel qu'elle représente, en relation avec les politiques internationales, pour lequel ont été invités des personnalités culturelles et politiques des deux « côtes Est » européennes et américaines.
Un essai philosophique et anthropologique sur la relation entre la mélancolie et les formes primitives de cannibalisme, à partir notamment des œuvres de Kafka, Beckett, Bernhard, Freud, Hegel, et du poète suédois Gunnar Ekelöf.
Un étude des concepts de temporalité et d'altérité dans la phénoménologie de Husserl, par le philosophe et critique d'art suédois (avec un projet spécifique de l'artiste Olafur Eliasson).
Les œuvres les plus récentes de l'artiste allemand, avec plusieurs essais et entretiens pour mettre en lumière les enjeux conceptuels de son travail sur l'espace.
Cinq livres d'artiste et un catalogue général documentant les travaux de Eva Koch, Joachim Koester, Peter Land, Ann Lislegaard et Gitte Villesen pour le pavillon danois de la 51e Biennale de Venise.
Cette publication documente les travaux récents d'un grand nombre d'artistes (Olafur Eliasson, Isa Genzken, Sarah Lucas, Aleksandra Mir, Mathilde Rosier, Eva Rothschild, Gary Webb...) et rassemble des contributions d'écrivains allemands, invités à développer un projet autour du thème de la guerre nucléaire.
Manifeste pour une réévaluation du rôle de l'art dans les sociétés capitalistes post-modernes (avec des contributions de Bernadette Corporation, Will Bradley, Claude Closky, Dejanov & Heger, Liam Gillick, Lars Bang Larsen, Daniel Pflumm, Superflex...).
Une vue d'ensemble du travail de l'artiste américaine, dont les installations et performances ont pour thème le contrôle social et la prolifération des technologies de surveillance des individus.
Comment les travaux récents d'Isa Genzken établissent un discours critique sur les liens entre production esthétique – architecture ou design par exemple – et idéologies socio-politiques.
Une exploration de la zone « marécageuse » entre l'homme et les autres formes de vie qui constituent son écosystème et son environnement,
à l'intersection de l'art, de l'architecture et de la philosophie, dans la perspective d'une écologie posthumaniste.
Comment un monde pré-architectural est devenu un objet d'étude central pour les historiens de l'architecture et les architectes à la suite d'événements historiques mondiaux.
Un état des lieux des polémiques autour de la question de la géo-ingénierie, en tant qu'ensemble des techniques visant à manipuler et modifier le climat et l'environnement de la Terre à grande échelle, afin de tenter de contrer les effets néfastes du changement climatique.
Un point sur les enjeux de l'étude du microbiome humain (l'ensemble des bactéries, virus et micro-organismes constituant l'écosystème du corps humain), qui jette un nouvel éclairage sur la relation entre l'homme et la nature et met en évidence la nouvelle micro-biopolitique à laquelle nous sommes confrontés.