Ahmed Slama raconte d'expérience, du dedans, la vie d'un migrant, avec ses rapports à l'administration, à l'autre, à soi – avec la solitude, le temps suspendu, l'errance.
Loin des habituels écrits humanistes et lénifiants, l'auteur invente une nouvelle langue pour mettre à nu toutes les dimensions humaines et politiques de cette séquence de sa vie.
Numéro hors-série consacré aux actions à la fois simples et spectaculaires du groupe d'artistes femmes « Les idiotes » (Hélène Defilippi et Sarah Cassenti) : « présence, matérialité du corps la plus crue, la plus nue qui s'objective en acte et se concrétise comme forme ».
En 132 fragments, Malo suivie publie le désir d'un homme, le Regardeur-Percevant, pour une femme dite Malo, formulant le manque et l'attrait par le moyen de l'esquisse.
Cette anthologie regroupe quelques-un.e.s des auteur.e.s les plus emblématiques de la modernité poétique brésilienne, dans son amplitude la plus large et la volonté intraitable d'en révéler l'incessante réinvention.
À travers une exposition ready made d'œuvres fabriquées par des animaux, le poète Julien Blaine offre une vision aussi comique que tragique du monde de l'art, tout en essayant d'« établir une communication entre le monde perdu et le monde contemporain ».
Une rétrospective de L'Humidité, la revue d'art et de poésie expérimentale la plus importante des années 1970, créée et dirigée par Jean-François Bory de 1970 à 1978.
Un texte décliné sous forme d'axiomes, de corollaires ou de propositions, comme une accumulation de tableaux construits au fil des mouvements sociaux, et avec les mots des autres (Marcel Proust, Jonathan Crary, Nathalie Quintane, Chrysippe, Karl Marx, Marie José Mondzain, Mario Tronti, etc.), pour mettre en question les gestes qui fabriquent du récit.
Par le biais d'un message d'amour, l'écrivain convoque les souvenirs et les lieux de sa propre enfance et exprime, tout en suggestion, une pensée pessimiste et douloureuse d'une Tunisie à la dérive, qui offre actuellement, à sa jeunesse, un devenir sombre – tout en espérant que la lumière revienne.
Le cinquième volume du « Biennale-Bouquin » (BB) ou « ALBUMANACH » (publication bisannuelle) de Julien Blaine, recueil de poésies lyriques et épiques, d'expérimentations visuelles et typographiques, de traductions de gravures préhistoriques, de témoignages sur des performances et déclarations, de carnets de voyages, etc.
Un abécédaire des lieux communs du langage journalistique, auxquels sont confrontés les mots de poètes, écrivains et philosophes, comme autant d'outils de résistance. L'appareillage de notes vient, de façon singulière, apporter une touche fictionnelle à cet ouvrage unique (nouvelle édition révisée).
Une revue de poésie critique et politique (au sommaire du 4e numéro de la grande revue annuelle d'Al Dante : Leslie Kaplan, Rothenberg, arts et positions critiques, une anthologie de la poésie contemporaine d'Amérique Centrale, un catalogue de poésie visuelle, un dossier sur le groupe de poésie concrète brésilien Noigandres, de nouvelles traduction de William Blake par Jean-Jacques Viton, des chantiers poétiques...).
Un recueil de textes – des poèmes visuels ou conceptuels, des idées à réaliser ou surtout pas, des inventaires, des compilations, des interludes, etc., constituant des sortes de partitions – composés entre 2017 et 2021.
Le cinquième et dernier volet du cycle des Matériologies de Michel Surya, commencé en 1999 : la littérature et la pensée à l'épreuve de la viralité pandémique.
Interférences est composé de trois séries de poèmes, construits comme des photographies textuelles. Le matériau de cette poésie croise souvenirs collectifs (manifestations contre la guerre du Golfe...), actualité sociale et inserts intimistes, dans une logique de télescopage et/ou de brouillage des données.
Vincent Lafaille réinvente une poétique construite sur le rythme hésitant de la marche, dans un récit fragmenté qui s'inscrit dans le temps des
mouvements sociaux (de 2016 à 2020) où se pose la question de comment réinvestir nos villes et nos vies – notre présent.
Cet ouvrage regroupe quelques-uns des auteurs les plus représentatifs de la modernité poétique saoudienne, dans son amplitude la plus large. Traduit par le poète tunisien Moëz Majed, il constitue la première anthologie de poésie contemporaine d'Arabie saoudite à paraître en langue française.
La première publication en français du poète et critique saoudien, l'une des voix les plus singulières et écoutées du pays, comptant parmi les principaux représentants d'une génération d'écrivains qui a imposé des réformes importantes dans l'espace poétique saoudien.
Poète de la délicatesse et de la rigueur, Ghassan Alkhunaizi n'est pas un auteur prolifique – ce qui rend sa poésie d'autant plus précieuse et exigeante. Une voix de la poésie saoudienne qui gagne à être connue au-delà des frontières de sa langue d'écriture.
Saleh Zamanan est l'une des voix les plus singulières et modernes de la jeune scène poétique saoudienne. Déjà traduit en plusieurs langues, il s'agit là de sa première publication en français.
Koma Kapital, en six salves, dit la brutalité de notre société et celle dont peut être capable le monde du travail ; également, de leur capacité, ou à nous formater, ou à nous détruire.
Koma Kapital, en six salves, dit la brutalité de notre société et celle dont peut être capable le monde du travail ; également, de leur capacité, ou à nous formater, ou à nous détruire. L'édition de tête, numérotée de 1 à 20 et signée, contient une œuvre originale de l'auteure (dessin sur papier).
Ce document poétique est basé sur des archives des dossiers de procédure personnelle d'un tribunal militaire en Algérie entre 1954 et 1963. Ces dossiers sont des archives soumises à dérogation que l'auteur, également historien, a été l'un des premiers à consulter. Dans la lignée de la littérature objectiviste, ce livre donne à lire les mots de la justice française en Algérie.
De Pantin à Paris-gare du Nord en passant par « quelque part en Amérique latine » : une écriture implosive pour une cartographie de la violence. À la fois document poétique, et carnet de chorégraphe.
Une série de performances photographiques de Fabienne Létang, confinée dans son studio, avec des textes de Liliane Giraudon, Amandine André et A.C. Hello.
On appelle communément histoire vraie celle qui prétend imiter au plus près ce qui s'est réellement passé. L'histoire dite « du mauvais père » est donc une histoire vraie – vérifiable, dates et lieux, ce sont des faits, des kilomètres de maisons grises, d'encre, de preuves… Auteur et lecteur savent pourtant depuis son commencement que, malgré l'enchaînement rigoureux des phrases et la multiplicité des repères, elle ne pourra jamais engendrer qu'un livre impossible.
Un essai sur la relation amoureuse entre Sade et Renée Pélagie, son épouse, suivi d'une anthologie de lettres qu'il lui a écrites en prison. L'édition de tête, numérotée de 1 à 20 et signée, contient une œuvre originale de Liliane Giraudon (dessin sur papier calque).
Les presses du réel – Littérature – L'écart absolu
Ce volume s'attache à l'ensemble des activités d'Emmanuel Hocquard, afin de faire valoir son importance, et de le situer dans une histoire de la poésie contemporaine dont il fut l'un des principaux acteurs.
La synthèse de la vaste enquête scientifico-poétique menée par Julien Blaine depuis plus de 20 ans
pour retrouver la trace, l'empreinte, d'une langue originelle et élémentaire qui remonterait aux racines du verbe, hors de toute révélation divine, permettant d'éclairer 58 ans d'activités poétiques.
Ce livre rassemble les textes (inédits ou aujourd'hui introuvables) conçus comme partitions des publications orales de Michèle Métail, figure essentielle de la poésie action, depuis 1973.
Ce livre rassemble les textes (inédits ou aujourd'hui introuvables) conçus comme partitions des publications orales de Michèle Métail, figure essentielle de la poésie action, depuis 1973. L'édition de tête, numérotée de 1 à 20, contient un collage signé.
Le nouveau « Biennale-Bouquin » (BB) de Julien Blaine, recueil
de poésies lyriques et épiques, d'expérimentations visuelles et typographiques,
de traductions de gravures préhistoriques, de témoignages sur des performances et déclarations, de carnets de voyages, etc.
En 2020, Julien Blaine, né en 1942, dresse l'inventaire (et fait don) de ce qui reste dans un atelier d'artiste à la fin d'une vie de création.
Le grand dépotoir rassemble essais, lettres et réflexions sur sa vaste entreprise poétique depuis ses débuts, constituant une mise en perspective aussi bien qu'une introduction complète à sa démarche sacrilège.
Marco Boubille fait parler les images de Photomaton qu'il ramasse dans les rues et collectionne, dans un long poème sériel sur le désordre des choses et l'ordre de la vie.
Ce carnet de dessins de l'artiste marseillaise Dominique Cerf ouvre sur un texte introductif de Liliane Giraudon, et s'achève par un manifeste féministe de l'artiste.
Fragments de la poésie totale et photo-poèmes du poète, performeur et artiste franco-chinois, figure emblématique de la résistance artistique et culturelle chinoise. L'édition de tête réunit les deux volumes (Épisode 1 et 2), numérotés de 1 à 20, avec une œuvre originale signée insérée dans chacun d'eux, constituant un dyptique.