Une collection d'essais critiques, polémiques et personnels rédigés au cours de la dernière décennie.
En écrivant sur des artistes majeurs tels que Diane Arbus, Claude Cahun et William Eggleston, Brian Dillon s'intéresse aux glissements entre la vie, le travail et la réputation. Il s'intéresse à l'étrangeté formelle de l'art de Julia Margaret Cameron, Hannah Höch, Eileen Gray et Loie Fuller. Il trouve des échos contemporains de leur modernisme dissident dans la sculpture d'Helen Marten, Eva Rothschild et Enrico David. Il écrit sur des auteurs contemporains tels qu'Eimear McBride et Claire Louise Bennett, à la recherche de la dimension personnelle et politique de l'aventure formelle. Les essais personnels de Dillon comprennent ses souvenirs de l'engouement pour le Prozac dans les années 1990, un essai sur l'influence de David Bowie et un article sur la relation paranoïaque d'un membre de sa famille avec la photographie. Le livre se termine par trois réflexions sur l'Angleterre et l'« anglitude » : des perspectives directes et obliques sur la vie d'un écrivain européen au milieu de la crise de Brexit.
Editeur anglais de Cabinet magazine, Brian Dillon (né en 1969 à Dublin, vit et travaille à Canterbury) est AHRC Research Fellow in the Creative and Performing Arts à l'Université du Kent. Il est l'auteur de Tormented Hope: Nine Hypochondriac Lives (Penguin, 2009) et de In the Dark Room (Penguin, 2005). Ses textes paraîssent régulièrement dans frieze, Artforum, the Guardian, the London Review of Books et The Wire.
